COMPETITIONS 2010 – – Les foulées des baous

Les foulées des Baous – St Jeannet


 Avec le retour en force du Printemps, la course de Saint-Jeannet a réussi l’exploit d’attirer plus de 400 coureurs sur les deux distances proposées (4,8km et 10km) et tout cela pour la bonne cause : une participation à la lutte contre la leucémie.

 

 

Peillon a présenté aujourd’hui une équipe de « jeun’s » dont le chef de file a été président Marc Waltzer. Apprenant qu’il avait battu sa rivale V3 du Spiridon, Marc s’est dit satisfait de sa course, c’est dire… Jean-Robert Frey qui devait participer à la marche a finalement couru, ça le démangeait trop et en a donc profité pour faire un fartleck.

 

Très belle course surtout de Julien Waltzer qui finit à seulement 4 minutes du vainqueur et dans le peloton de tête avec ses rivaux habituels. Arno Champalle est lui arrivé quelques places plus loin. Pour ce dernier désormais les courses du week-end font office d’entraînement hebdomadaire. On ne change pas un homme d’affaires… 

 

Les plus jeunes ont eux décidé de courir ensemble. Malgré la fatigue de la veille, Franck Saffioti a pu guider ses troupes jusqu’à l’arrivée. En effet, Christophe Blachon a signé (enfin !) son retour à la compétition, heureux de retrouver les joutes dominicales, qui plus est avec un podium. La meilleure performance du jour est peut-être à mettre à l’actif d’Elliot Bour, premier Junior, qui a suivi ses deux aînés pourtant plus rapides, sans sourciller ou presque, et ce jusqu’au 9ème km. Malgré la présence de Jérémy dans la dernière côte, Elliot a dû céder quelques mètres.

 

 

Et tous les coureurs de tous les clubs sont unanimes avec un beau soleil et un parcours plaisant et varié : rien de tel pour retrouver le sourire après un hiver âpre sur la Côte d’azur.

 



 

RESULTATS

 

Julien Waltzer  20ème en 40 min 13

Arno Champalle  25ème en 41 min 04 

Christophe Blachon  54ème en 44 min 07

Franck Saffioti  55ème en 44 min 10

Elliot Bour  68ème en 45 min 08

Marc Waltzer  256ème en  57 min 34


382 partants.

 

 

Les photos sont, évidemment, de Franck Payot accompagné de Corinne aujourd’hui. 

 

 

 

Foulées d’Hermes

 

 

Nouvelle formule cette année avec la disparition du relais et donc de la team de Peillon à ce rendez-vous. Seul Franck s’est rendu à Fréjus pour une magnifique épreuve de 13km entre le bord de mer, les arènes et le centre-ville.

C’est avant tout le vent et des bourrasques terribles qui furent les grands animateurs de la journée. Victoire du légionnaire Fouad Lariouch. Franck finit 44ème sur 432 concurrents. Un rendez-vous potentiel pour l’an prochain si le dieu du vent se calme un peu.

 


 

COMPETITIONS 2010 – – Marathon de Rome

MARATHON DE ROME

Veni Vidi Vici

9h00 : c’est le départ.

Nous sommes quatre à défendre les couleurs de Courir à Peillon, Philippe, Marc, Freddy et Moi. La tension monte, les gens piétinent, avancent d’un mètre puis s’arrêtent. Ce n’est pas pour maintenant, faux départ. On ronge le frein…  


Au rayon des anecdotes, j’ai bien failli louper le marathon ce matin. Au B&B où je dors, Grabriella avait oublié de me dire de ne pas fermer la porte à clé de l’intérieur. « Ah bon ! on fait comment alors ? » La réponse, je l’ai eu 20 minutes plus tard avec sa belle-s?ur qui est venu nous ouvrir en pyjama. Respirer, souffler, no stress… « il y a toujours une solution ! ».

Du coup, j’arrive en retard au rendez-vous, les autres sont placés sur la ligne de départ comme la majorité des 15 000 participants. Tout va bien, à 20 minutes du départ, je suis en survêtement, il faut que je pose mon sac à la consigne. C’est pas compliqué, ma consigne, c’est un des 20 semi-remorques répartis de chaque côté de la route. Galanterie oblige, c’est le vestiaire des femmes au premier plan. Ouf ! mon camion est le cinquième. Je me dirige vers mon sas et me retrouve à hauteur des ballons 5h30. Pas terrible pour quelqu’un qui veut faire 4h.   Je profite de ce faux-départ pour me faufiler et ainsi me rapprocher de mes lièvres. 5h15… 5h00… Bon ! Ben là, après avoir essuyer des insultes en italien, anglais et autres (sauf kenyan, ils sont plus devant, beaucoup plus loin), et écrasé quelques pieds, ce qui, éventuellement peut justifier les insultes, je m’arrête. Philippe a réussi à pénétrer dans le sas « Elite ». Pour son dernier marathon, il s’est offert les Kenyans en s’alignant à leurs côtés en vieux « roublard » qu’il est. Marc s’est positionné avec les ballons 3 h. Il est dans la course, tout va bien Euh ! Juste un léger problème. Il était placé entre un mec et une nana qui n’arrêtaient pas de papoter sous son nez… ni une, ni deux, il soulève le mec et le télèporte à côté de sa douce. Affaire réglée !!! Freddy s’est placé au 3h30. Des hurlements et des sifflets montent et se font plus intenses. C’est bon, on va lâcher les fauves du Colisée, cette fois c’est le départ… on gagne les quelques centimètres qui nous séparent du départ… Puis on s’arrête de nouveau. Ce n’est que vers 9h20 que le vrai départ est lancé.

« Alea jacta est » depuis longtemps, mais là, on y est. Le Marathon de Rome.


Progressivement la course prend sa vitesse de croisière. Je me déplace en réalisant de jolis petits sauts de Bambi, à droite, à gauche pour dépasser ceux qui ne sont pas dans mon rythme. Je suis heureux et léger, je me sens plutôt bien… « plus que 42 km  » me dis-je. Je cours à 11.5 km/h (au lieu des 10,55 prévus). J’ai un secret espoir de rattraper Philippe. Or, il court avec les ballons 3h30. Après 5 km, j’ai remonté les 4h45, 4h30, 4h15… ayant les 4h00 dans le viseur, je ralentis pour économiser mon moteur.   Au km 12, j’aperçois le fan club de Courir à Peillon (Hélène, Magali, Magali, Angélique, Bettina). Je détourne ma trajectoire pour embrasser ma fille. Une dose d’adrénaline se déverse dans mon sang. J’accélère sans m’en rendre compte, et 3 km plus loin, je me retrouve à hauteur des 4 h.   1h58 de course. Oh ! Agréable surprise.


Au semi, Philippe m’attend le sourire aux lèvres. Je le rejoins… puis le dépasse. Il marche, les mains sur les hanches, « t’occupes pas de moi, je suis cuis ». Une tristesse m’envahit, c’est son dernier marathon, il ne peut pas terminer une carrière de 24 marathons commencée à 28 ans de cette façon !!! Pour moi, à partir d’ici, chaque pas est un record. Marc est à l’approche du km 30 (2h01) et Freddy se situe au alentours du km 25 (1h45 au semi).  

C’est fou tout ce à quoi on pense après 2 heures de course en solitaire. Tout d’abord, cet article dont j’ai l’honneur de rédiger. Puis ma fille, ma femme, ma nouvelle vie à Nice. Le repas hier soir pas loin de la fontaine de Trévi où j’ai osé un verre de vin (peut-être de trop). Un peu d’anatomie avec les prémisses de blessures concernant mon corps et les charmantes demoiselles aux jolies formes qui me doublent. Mon alimentation avec l’utilisation des gels tous les 5 km et ma tactique de course (assez simple au final, il faut juste serrer les dents).  


Km 30 et 2h50 de course. Premières difficultés alors que Marc est sur le point d’arriver en 2h53’26 ». Le parcours se vallonne et les douleurs apparaissent pour de bon… toutes en même temps ! Le physique quitte le navire, le mental à l’abordage. La tempête se lève, il faut rejoindre le port. Serrons les dents moussaillons. J’essaie d’établir une hiérarchie de la douleur. Grand favori et prétendant au titre : Achille et son tendon ; puis viennent les genoux et les ongles des gros orteils et son lot d’ampoules, et pour finir, les épaules qui me rappellent de vieux souvenirs de rugby… Je me décide de me focaliser sur une blessure pour oublier les autres. Cela ne dure qu’un kilomètre et a pour effet de rendre jalouses les autres. Je décide de modifier ma façon de courir et de ralentir à 10 km/h (les 4h n’ont plus d’importance, seule la ligne d’arrivée à son importance).

Pour passer le temps et oublier que je cours, je recherche les paroles d’une chanson de ma fille : »un canard a dit à sa canne, ris canne, ris canne (bis), et sa canne à rit. » On ne se moque pas ça eu le mérite de durer sur deux kilomètres.  

Km 35 et 3h23 de course. Je me dis que Marc a déjà récupéré son sac et est probablement changé… Le veinard. Freddy doit penser au dernier km, il finira en 3h40’49 » déçu d’avoir faibli au km 35. Moi ? je marche… au ravitaillement, tout le monde marche, pourquoi pas moi ! C’est tellement plus simple de s’arrêter. Le stand passé, je repars comme en 40 avec un cortège de douleurs et les chaussettes remplies par le moral. Là ! « Putain » que c’est dure ! Chaque pas, chaque choc avec l’asphalte me lance des décharges dans les cuisses. Mais on ne peut pas craquer à 6 km du Graal ? « Je finirai s’il le faut en marchant mais debout ». Je n’ai pas le temps de finir ma pensée qu’une main me tape dans le dos : »tu n’auras pas plus mal en marchant qu’en courant, alors cours. » Une française fraîche comme un gardon me double en donnant l’impression de ne pas toucher le sol, elle porte un T-Shirt « 100 km de Millau ». Le Vatican vient de m’envoyer un ange. Je me reconcentre sur ma technique de course : je serre les dents et j’avance. Pourquoi cette femme m’a parlé en français ? C’est pas écrit sur mon cul. Ah ! Mon T-Shirt Courir à Peillon. Merci le club.  

Km 40 et 3h59 de course. Je pense que tout le monde est arrivé, y compris Philippe dont j’imagine l’abandon et la grande déception. Pour ma part, des larmes de joie me viennent car plus rien ne peut m’empêcher de franchir la ligne. Je reconnais le quartier. On y a flâné hier soir, je ne regrette plus mon verre de rouge. Je vois les filles au niveau du dernier ravitaillement. Leur visions remplacent tous les gels et produits dopants. Merci mesdames d’avoir attendu 4h que je veuille bien passer.

Je ne commande plus mes jambes, maintenant c’est en pente jusqu’à la ligne d’arrivée. Des jeunes handicapés qui avaient une foulée plus légère que moi me doublent en riant… Hallucination ? Non, ils n’ont pas de dossard. Ils sont juste venus franchir la ligne en vainqueur. D’ailleurs, dans un marathon, on est tous vainqueurs dès qu’on franchit la ligne… Je suis un marathonien.  

En rejoignant le groupe, j’apprends que Philippe a fini en 4h26’36 ». Il s’était reposé pour repartir de plus belle. Il s’est même offert le luxe d’accélérer sur les 5 derniers kilomètre en améliorant de 2 minutes son temps de passage. Un Monsieur du bitume ce Philippe. Bravo à toi, c’est une belle leçon que tu me donnes. Etre à l’écoute de son corps, et l’envie de franchir la ligne est aussi forte du premier au dernier marathon.   Si des personnes sont intéressées, je pense faire un marathon cet automne…

David Laroche



COMPETITIONS 2010 – – Monaco – La Roquette – St Mandrier – Puget-ville

 
Le Semi-Marathon et le 10 km de Monaco

 
En ce dimanche 21 mars 2010 des membres de Courir à Peillon étaient présents sur de nombreuses routes d’Europe !
A Rome (un bel article suivra), dans le Var, à la Roquette/Var et enfin à Monaco.

Dans la principauté, Stéphane Cittadini avait décidé de s’aligner sur le semi-marathon et il a brillamment réussi, il explose en effet son record sur la distance de plus de 4 minutes !
Les autres avaient décidé de participer au 10 km et les performances sont mitigées.
Pas de réelles contre-performances mais pas non plus d’exploits.
Bravo à Arnaud, Robert, Julien W, Arno, Julien L et enfin le président Marc W, dans l’ordre d’arrivée.

Les résultats sur le 10 km 

Folco Arnaud : 25ème en 36 min 06.
Sai Robert : 30ème en 36 min 56.
Waltzer Julien : 48ème en 38 min 21.
Champalle Arno : 57ème en 39 min 03.
Lodetti Julien : 164ème en 43 min.
Waltzer Marc : 515ème en 53 min 25.
Rosso Sylvia : 686ème en 57 min 26 (record).

934 classés.

Les résultats sur le semi-marathon

Cittadini Stéphane : 112ème/619 classés en 1 h 31 min 41 (record).

J.W 

 

La Roquette/Var

 

Jean-Robert Frey a ouvert les débats en se présentant à la « marche » a ni plus ni moins fini sur le podium (3ème) mais assez loin il est vrai du grand spécialiste Didier Gaignoux. Une belle reprise dans tous les cas.

 

Rodolphe Lodetti a quant à lui fait briller les couleurs du club dans l’autre course des Alpes-maritimes.

Il termine en effet 6ème sur 66 participants pour cette épreuve qui n’est dans le calendrier que depuis l’an dernier.

Il ne concède que 4 minutes et quelques secondes sur le vainqueur William Struyven. 

 

Nul doute que notre Roro est d’attaque pour la saison de montagne qui arrive.

 

 

 

Saint-Mandrier / Trail de Puget-ville (13km)

 

Franck Saffioti a lui réalisé le doublé en ses terres varoises en réalisant une bonne performance ce samedi en courant l’épreuve plus que vallonée de St-Mandrier à plus de 15km/h, terminant 11ème/172 en 45 min 58 

 

Le lendemain, Franck se rendait à Puget-ville, où désormais deux distances étaient proposées. Un peu fatigué de la veille, il s’est contenté de partir doucement pour finir 31ème/102 en 1h 23 min.

 



 

COMPETITIONS 2010 – – Ekiden de Toulon

Ekiden de Toulon

 

Depuis deux semaines les paris étaient ouverts pour savoir si le club allait se rapprocher du temps qualificatif pour le championnat de France de la spécialité. Entre un coach qui n’y croyait guère et des coureurs résignés après avoir tourné le problème dans tous les sens, c’est une équipe détendue qui s’est finalement présentée sur le port marchand sans autre objectif que celui de prendre du plaisir. Qui plus est, Peillon a réussi, comme peu de club l’ont fait aujourd’hui, à aligner non pas une mais deux équipes ! Un week-end qui a en outre permis à certains d’entre nous d’aller assister à un match au mythique stade Mayol.

 

Sans être rude, la concurrence était bien présente, notamment avec deux équipes intouchables du CAP Garonne et la présence notoire d’El Houssin Khlifat. Courir à Peillon, sur 60 équipes partantes aujourd’hui, a respectivement fini à la 4ème et à la 44ème place.

La première équipe a réussi un chrono de 2h35’57 », loin de son « défi » initial mais a pu se roder encore davantage aux mécanismes de ce type d’épreuve. Si Arno, Julien, Rodolphe et Franck ont plus ou moins effectué les temps escomptés, Marc et Arnaud ont tourné un peu plus lentement que d’habitude mais les causes en sont plus que légitimes ! (…)

La seconde équipe, qui finira 12ème au classement général mixte, était celle de l’élégance et de la grâce. En effet, trois beaux et jeunes athlètes se sont succédés avec Jeremy (pour son grand retour !), Elliot (pour un nouveau record !) et Phlippe (pour du beurre !), mais ce sont bien Carine, Annick et Céline qui étaient les dignes représentantes de ce relais. On comprend dès lors pourquoi une telle affluence de spectateurs a été observée sur les routes toulonnaises en cette matinée pourtant glaciale…

 

 Le parcours en lui-même était assez plat malgré une succession de zig-zag dignes d’une piste de karting vers le 2ème km et un tracé peut-être pas mesuré à la perfection… 

Mais c’est surtout une sorte de mistral hybride, tourbillonant, qui a le plus entravé à la bonne marche des relais. La preuve : à divers moments de l’épreuve, le désormais célèbre short vert d’Arnaud s’est soulevé en laissant apparaître (biiiiiip) 

 

Bravo, malgré les conditions, aux organisateurs et à Patricia Lepreux de perpétuer ce genre d’épreuves qui ne sont pas fréquentes et pourtant si conviviales.

Nous remercions tous la famille Payot pour avoir fait de si belles photos dans ce froid polaire et « el présidente » pour nous avoir attendu sans pouvoir courir. Oui c’est dur…

 

RESULTATS

 

Equipe 1:  2h35’57 »  4ème/60

 

Julien Waltzer (5km) 18’24 »

Arnaud Folco (10km) 36’54 »

Arno Champalle (5km) 18’38 »

Marc Taraud (10km) 36’56 »

Franck Saffioti (5km) 18’32 »

Rodolphe Lodetti (7,2km) 26’33 »

 

Equipe 2:  3h34’31 »  44ème/60

 

Carine Salvi (5km) 31’03 »

Jeremy Payot (10km) 43’31 »

Céline Brenac (5km) 29’51 »

Elliot Bour (10km) 43’23 »

Annick Waltzer (5km) 31’41 »

Philippe Cordier (7,2km) 35’02 »