COMPETITIONS 2011 – – 10km et Semi de Cannes

A Cannes, ce matin nous avons eu droit à une météo incertaine, une démonstration de la Légion Etrangère et quelques belles performances à mettre à l’actif du club dont de nombreux records. 

Dans cette ville très médiatique, qui crépite sans cesse sous les flashs, Peillon ne sera pas en mesure de vous présenter ses clichés à cause de l’absence de son maître d’oeuvre officiel Franck Payot. 

 

 

10km de Cannes

 

 

Réputé comme l’un des dix kilomètres les plus roulants qui soient, l’épreuve cannoise n’a pas déçu les afficionados du chrono tant les records sont tombés aujourd’hui. Dans l’ensemble, on soulignera les beaux résultats des légionnaires, des coureurs venus de l’étranger, des jeunes et des féminines.

 

 

Pour ouvrir le bal sur la plus courte des distances, le club avait choisi Marc Taraud en lièvre de luxe mais notre démagnétiseur de puce national a cette fois franchi une étape. Il a lui même arraché sa puce avant de la jeter dans une poubelle et ce, pour abandonner lâchement. Pétri de remords, Marc est quand même retourné sur les lieux de son forfait (le 6ème km) pour reprendre ce qu’il y avait laissé.

 

Après cette explosion en vol, un duel haletant devait avoir lieu entre Julien Waltzer et Christophe pour savoir lequel des deux serait le premier à descendre sous les 37 minutes. Hélas, aucun n’y est parvenu. Pour Julien, la course fut très satisfaisante et pleine de bonnes sensations puisqu’il établit un « personal best » sous les clameurs; mais au vu de son accélération finale, nul doute que Juju pouvait faire encore un petit peu mieux s’il n’avait pas eu un léger coup de mou au 7ème km.

 

Christophe Blachon n’a donc pas démérité mais la course a été cruelle pour lui. Après un départ à l’aise derrière Marc et une moyenne de 3’35 » au kilomètre pendant 4 bornes, Chris pensait avoir fait le plus dur. Malheureusement, un point de côté dans le dos au niveau de la clavicule (ils sont chiants ceux-là) le priva de tenir ce rythme idéal. Il a ainsi serré les dents au maximum et a vu revenir sur lui Sébastien en fin d’épreuve. Mais un record officiel malgré tout pour notre espoir.

 

De ce cher Sébastien Huault parlons-en. Si Robert a été le poulain de coach Philippe en 2010, que dire de la nouvelle relation qui unit Séb à ce dernier depuis le début d’année. A chaque fois qu’un objectif est annoncé, il est réalisé et de quelle manière ! En suivant parfaitement ses allures d’entraînement sans se fatiguer à suivre Julien et Christophe pendant les fractionnés, Séb a pourtant réussi aujourd’hui grâce à sa régularité à tenir tête à ses deux compères. Bravo donc à notre meilleur tacticien.

 

Une petite déception ensuite pour Florent Laudani, autre coureur au potentiel incroyable. Celui-ci avait en effet promis que la relation fusionnelle qui le lie à Séb ne s’arrêterait jamais. Pourtant en craquant un peu après la mi-course, Flo a laissé filé son ami et son record sur 10km. Un coup d’arrêt pour comprendre que ce n’est pas à chaque course que tu peux claquer un record (espèce d’insolent 🙂

 

Immense repentir du webmaster d’avoir oublié l’excellente performance de Julien Lodetti, synonyme là encore de meilleur temps personnel. Après avoir été longtemps un coureur occasionnel, Julien a commencé depuis un an maintenant une reconstruction totale en devenant un fidèle de l’entraînement. Le travail porte ses fruits puisque la progression de ce dernier se confirme étape par étape. Encore une affaire à suivre de très près. Le souci étant que l’émergence de Juju est en train d’eclipser le talent de son grand-frère…

 

Ce matin, une voiture est partie de Fréjus direction Cannes. A son bord, un pâtissier de renom et aussi coureur occasionnel, Greg Athénosy. Pour son énième retour à la compétition, Greg ne prétendait pas tomber un chrono même s’il n’a pas été loin d’y parvenir. Encore un peu court, il n’a pas réussi à tenir les 14km/h, mais c’est encourageant.

 

Elliot Bour à son grand déplaisir semble avoir pris un abonnement à 47 minutes sur 10km. La relache qui dure depuis la fin d’année 2010 n’est donc pas encore terminée et Elliot semble désormais vouloir maintenir ce niveau pour laisser croire à Henri que celui-ci pourrait devenir le nouveau leader Junior du club. Une stratégie machiavélique…

 

Un retour plus optimiste: celui de Philippe Cordier pour plusieurs raisons. La première est que Philippe recourt de nouveau à plus de 12km/h, une barrière symbolique pour tester son état de forme. Ensuite, Philippe a réalisé aujourd’hui un joli « negative split » où il s’est permis de courir son deuxième 5000 deux minutes plus vite. Enfin et surtout, il a laissé Jean-Marc derrière lui !

 

Jean-Marc Taraud l’illustre n’a donc pas résisté à cette accélération subite du coach. S’il est également au-dessus des 12km/h, il a dû admettre que son chrono était juste satisfaisant, sans plus; que sur le plat, il n’est pas aussi fort qu’en côtes; et qu’à Cannes il n’y a pas de côte : un syllogisme à l’envers implacable.

 

On voulait tous que ça se batte, que ça s’échauffe entre les féminines et bien nous avons été exaucés. Si le record du club n’est pas tombé aujourd’hui, un mano-a-mano fratricide a vu s’opposer Patricia Maout, dont le transfert a été validé, et Sylvia Rosso, qui effectuait son retour après une saison mémorable et une absence déplorée à la Prom’. Patricia revenant de blessure a fini assez loin de son meilleur temps en prenant ses précautions et a par conséquent laissé la haute place chez les féminines à Sylvia.

 

« He’s back », Marc Waltzer est de retour sous l’heure ! Ceux qui n’y croyaient plus ont vu quelle a été la réponse d’el prezidente. Encore loin de son record en vétéran 2, Marc a retrouvé des sensations ce matin et n’a pas hésité à mouiller le maillot. Faut que ça dure !

 

Parti pour accompagner son épouse, Marie-José, Marcel Guerra nouvel adhérent lui aussi, a cependant pris les devants en faussant compagnie à cette dernière. Il maintient effectivement à l’arrivée une moyenne légèrement supérieure, creuset possible d’une rivalité conjugale. Nul doute qu’avec Marc et Annick, un challenge couple devrait voir le jour au sein du club

 

Marie-José Nari a pensé aujourd’hui courir sous son propre patronyme et elle a eu raison. Après être passée sous l’heure à la Prom’, il fallait, un peu à l’image de Christophe, officialiser cela aujourd’hui. Un peu gênée au départ par la foule compacte, Marie-Jo a très vite pris ses distances avec la barrière de l’heure en tutoyant parfois les 11km/h.

 

Thierry Brunel n’a quant à lui pas pu retrouver ses jambes de la Prom’ pour améliorer sa marque sur la distance. Il a même eu l’impolitesse de devancer Annick Waltzer qui elle aussi n’améliore pas son excellent temps sur les 10 bornes. Félicitations au moins de l’avoir fait. Moins d’une heure ce sera pour la prochaine fois.

 

 

Chronos (temps puce en italique) :

 

Julien Waltzer : 145ème en 37min 12sec (record personnel) 37 min 04

Sébastien Huault : 149ème en 37min 27sec (record personnel) 37 min 16

Christophe Blachon : 150ème en 37min 28sec (record personnel) 37 min 19

Florent Laudani : 184ème en 38min 15sec ; 38 min 07

Julien Lodetti : 235ème en 39min 25sec (record personnel) 39 min 15

Grégory Athenosy : 426ème en 43min 19sec ; 42 min 45

Elliot Bour : 645ème en 47min 21sec ; 46 min 54

Philippe Cordier : 747ème en 48min 50sec ; 48 min 45

Jean-Marc Taraud : 801ème en 49min 43sec (record Peillon) 49 min 12

Sylvia Rosso : 828ème en 50min 10sec ; 49 min 26

Patricia Maout : 924ème en 51min 41sec (record Peillon) 50 min 48

Marc Waltzer : 1104ème en 54min 29sec ; 53 min 24

Marcel Guerra : 1201ème en 56min 11sec (record personnel) 55 min 32

Marie-José Nari : 1294ème en 57min 54sec (record personnel) 57 min 14

Thierry Brunel : 1514ème en 1h 03min 41sec ; 1 h 03 min 39

Annick Waltzer : 1539ème en 1h 04min 45sec ; 1 h 03 min 39

 

1646 participants !

 

 

 

Semi de Cannes

 

 

Un trio peillonais a pris le risque de doubler la distance. C’est dire la part de feignantise des autres membres. Cependant, avec le marathon de Barcelone dans quinze jours, il valait mieux ménager sa monture !

 

Leader d’un jour à cause de nombreuses absences, Franck Saffioti a réussi son pari pas très difficile d’améliorer son record perso sur la distance. Avec un léger « negative split », il a pu parfaitement géré son effort et terminer satisfait. Il faut dire qu’il a été gentiment épaulé par les coureurs du Stade Laurentin, très en réussite eux aussi, même si Franck ne s’est pas dérangé pour les sprinter à la fin.

 

Préférant mille fois les courses au coeur de notre mère nature, Hans Spies a pourtant décidé de se forcer un peu en participant à une épreuve FFA. S’il ne retrouve pas encore son terrible niveau d’il y a deux ans, la reprise de l’entraînement l’a aidé à tenir efficacemment le rythme aujourd’hui.

 

Henri Nivoix avait enfin décidé de rester le plus longtemps qu’il le pouvait sur le bitume cannois. Exaucé, il a failli réaliser l’exploit de mettre plus deux heures. Plus sérieusement, on peut féliciter Henri d’avoir tenté un objectif à 12km/h de moyenne, mais, entre des entraînements au ski, une vie conjugale paraît-il très active et la course à pied, faut choisir !

 

 

Chronos :

 

Franck Saffioti : 61ème en 1h 22min 22sec (record personnel) 1 h 22 min 17

Hans Spies : 488ème en 1h 43min 04sec (record personnel) 1 h 42 min 08

Henri Nivoix : 858ème en 1h 57min 14sec (record personnel) 1 h 56 min 57

 

1089 participants.

 

 

COMPETITIONS 2011 – – Nice-Monaco – Casterino

La course du soleil Nice-Monaco

 

 

 

La Riviera s’est illuminée en ce dimanche d’une lumière sublime caressant une mer diaphane et une roche immaculée d’une blancheur rayonnante. Traduction moins poétique, Jenifer la niçoise aurait simplement dit « Au soleil… »

 

Sauf que… Une petite rumeure, transformée en légère polémique, se confirma une heure avant le départ : la course serait raccourcie de 1500 mètres. Certains en furent enchantés pendant que d’autres voyaient disparaître leur objectif semi-marathonnien.

 

Nous avons eu droit aujourd’hui à un véritable chassé-croisé peillonnais avec deux matchs haletants entre membres :

 

Match 1 :

 

Parti comme un missile russe, David Demarty devait impérativement retrouver des sensations après des 10kms en deça de son niveau réel. Lancé dans le top 20 dès le début, il a serré les dents pour tenir et rester placé, grâce au travail effectué en sortie longue.

 

Mais David s’est toutefois fait déposer sur la ligne par Robert Sai. Toujours sur les mêmes bases chronométriques que l’an dernier, Robert a fait le show en remontant une cinquantaine de coureurs sans jamais se faire doubler.

 

Il a notamment dépassé sur le final un Rodolphe Lodetti très à l’aise sur la première partie du tracé slalomant gaiement entre les maillots adversaires pour craquer sensiblement dans les côtes et la descente du 18ème km.

 

Après avoir doublé Jérémy, Rodolphe a vu le jeune espoir le repassait pour le distancer inlassablement. Parti loin dans le peloton, Jerem a dû puiser pour refaire son retard et livrer en outre une très bonne prestation pleine de tenacité.

 

Cependant, Jérémy est revenu sur Rodolphe, pas sur David (vous suivez c’est bien), mais s’est fait doublé par Franck Saffioti à 3kms de l’arrivée. Franck avait choisi de faire une course d’équipe avec Cyril Cesaroni dit Ciçou (comme il est inscrit sur sa tenue au niveau du fessier), avant d’accélerer le rythme au 15ème.

 

Il n’aura pas été remonté par Julien Waltzer qui aura accumulé trop de retard. Quelque chose fut brisé dans l’esprit de Julien, dès l’instant ou celui-ci apprit que la course fut réduite (au niveau du Cap-Ferrat) pour ne plus constituer un semi véritable. Après un premier 10km timide en 42 minutes, Julien pensait revenir rapidement mais trop tard , l’écart était fait et Juju stoppa son effort…

 

[Mi-temps] : Ca se calme ensuite avec Laurent Valvassori, esseulé le pauvre, car Freddy n’apparaît pas classé à ses côtés aujourd’hui. (Même si nous avons repéré ce dernier au niveau de l’arrivée, une course illégale sans doute sans dossard…) Laurent a établi un bon temps sur une distance qu’il ne pratique pas tant que cela.

 

Match 2 :

 

Et c’est reparti pour le second match de la journée. Vainqueur ? Henri Nivoix !, qui a osé faire une pause WC à 1 kilomètre de l’arrivée ! Cette désinvolture aurait pu lui coûter très cher car il s’est fait dépasser par Philippe Cordier pour le redépasser de nouveau, « soulagé »…

 

Le coach a ainsi posé des problèmes à cette fougueuse jeunesse. Débarassé de l’idée du marathon, Philippe n’avait uniquement comme arrière-pensées que des petites gênes au niveau des jambes, l’ayant fait ralentir. Il propose néanmoins une belle moyenne, encourageante sur cette distance.

Si Dooble D pensait avoir fait son job en modifiant les noms des inscrits, une petite erreur empêche néanmoins le coach d’apparaître sur les classements.

 

Mais par qui Philippe fut-il talloné aujourd’hui ? Par David Laroche, parti pour réaliser une allure marathon, David a un peu triché sur l’ensemble en finissant un peu plus vite que prévu mais pas suffisamment pour soutenir la foulée de son prédecesseur. 

 

« Enfin » a dit Philippe. Jean-Robert Frey a accepté les consignes de prépa marathon en réduisant son allure aujourd’hui sur ce faux semi de 19,5kms. Indiscipliné, incorrigible, J-R est donc rentré dans le rang après ses « escapades plaisir » de Janvier.

Dimanche 13 janvier, Jean-Robert confirme avec une superbe sortie longue de plus de 30kms.

 

Merci à la tribu Payot pour les photos, magnifiques, sauf une vulgaire.

Et à la tribu Waltzer presqu’au grand complet. Du plus jeune (Quentin) au plus vieux (. . .)

 

A bientôt pour Cannes !  

 

 

Résultats :

 

Robert Sai : 33ème en 1h 15min 24sec

David Demarty : 34ème en 1h 15min 28sec

Franck Saffioti : 43ème en 1h 16min 47sec

Jeremy Payot : 49ème en 1h 17min 29sec

Rodolphe Lodetti : 53ème en 1h 18min 07sec

Julien Waltzer : 75ème en 1h 19min 56sec

Laurent Valvassori : 277ème en 1h 28min 52sec

Henri Nivoix : 692ème en 1h 42min 35sec

Philippe Cordier : NC en 1h 43min 28sec

David Laroche : 762ème en 1h 44min 42sec

Jean-Robert Frey : 822ème en 1h 47min 04sec

 

1191 arrivants !

 

 

 

Trail des Neiges de Casterino

 

 

 

Deux de nos meilleurs cabris, Stéphane Giordanengo et Jeremy Payot se sont rendus du côté de Casterino pour participer à un type d’épreuve en vogue : « un trail blanc ».

 

Par rapport à l’an dernier, la belle poudreuse n’a pas tenue au sol et des plaques de verglas sont apparues par endroit, donnant lieu à de belles gamelles comme celles de Max Dujardin et Rémi Fantino, 9 et 10ème loin de leur niveau.

 

Peut-être plus surprenant encore, Stéphane qui, dans un jour sans, a dû s’employer pour tenir le rythme des leaders. Peu à l’aise dans les côtes, Stéphane a laissé filer irrémédiablement les favoris, dont Sylvain Camus, vainqueur indiscutable.

Pour Steph, il y a bien la satisfaction de ne plus ressentir autant la douleur même si la 3ème place de l’an dernier sur la même course semble loin …

 

Jeremy a appris quant à lui à apprivoiser ce type d’épreuve où l’équilibre est instable si l’on est pas muni des bonnes chaussures. Après un très bon Nice-Monaco, Jerem a ressenti un peu la douleur et a dû gérer son effort pour ne pas subir. En finissant sous l’heure il livre cependant une course honorable.

 

 

Résultats :

 

Stéphane Giordanengo : 15ème en 51min 54sec

Jérémy Payot : 48ème en 59min 40s

 

257 participants.