COMPETITIONS 2011 – – Nice-Monaco – Casterino

La course du soleil Nice-Monaco

 

 

 

La Riviera s’est illuminée en ce dimanche d’une lumière sublime caressant une mer diaphane et une roche immaculée d’une blancheur rayonnante. Traduction moins poétique, Jenifer la niçoise aurait simplement dit « Au soleil… »

 

Sauf que… Une petite rumeure, transformée en légère polémique, se confirma une heure avant le départ : la course serait raccourcie de 1500 mètres. Certains en furent enchantés pendant que d’autres voyaient disparaître leur objectif semi-marathonnien.

 

Nous avons eu droit aujourd’hui à un véritable chassé-croisé peillonnais avec deux matchs haletants entre membres :

 

Match 1 :

 

Parti comme un missile russe, David Demarty devait impérativement retrouver des sensations après des 10kms en deça de son niveau réel. Lancé dans le top 20 dès le début, il a serré les dents pour tenir et rester placé, grâce au travail effectué en sortie longue.

 

Mais David s’est toutefois fait déposer sur la ligne par Robert Sai. Toujours sur les mêmes bases chronométriques que l’an dernier, Robert a fait le show en remontant une cinquantaine de coureurs sans jamais se faire doubler.

 

Il a notamment dépassé sur le final un Rodolphe Lodetti très à l’aise sur la première partie du tracé slalomant gaiement entre les maillots adversaires pour craquer sensiblement dans les côtes et la descente du 18ème km.

 

Après avoir doublé Jérémy, Rodolphe a vu le jeune espoir le repassait pour le distancer inlassablement. Parti loin dans le peloton, Jerem a dû puiser pour refaire son retard et livrer en outre une très bonne prestation pleine de tenacité.

 

Cependant, Jérémy est revenu sur Rodolphe, pas sur David (vous suivez c’est bien), mais s’est fait doublé par Franck Saffioti à 3kms de l’arrivée. Franck avait choisi de faire une course d’équipe avec Cyril Cesaroni dit Ciçou (comme il est inscrit sur sa tenue au niveau du fessier), avant d’accélerer le rythme au 15ème.

 

Il n’aura pas été remonté par Julien Waltzer qui aura accumulé trop de retard. Quelque chose fut brisé dans l’esprit de Julien, dès l’instant ou celui-ci apprit que la course fut réduite (au niveau du Cap-Ferrat) pour ne plus constituer un semi véritable. Après un premier 10km timide en 42 minutes, Julien pensait revenir rapidement mais trop tard , l’écart était fait et Juju stoppa son effort…

 

[Mi-temps] : Ca se calme ensuite avec Laurent Valvassori, esseulé le pauvre, car Freddy n’apparaît pas classé à ses côtés aujourd’hui. (Même si nous avons repéré ce dernier au niveau de l’arrivée, une course illégale sans doute sans dossard…) Laurent a établi un bon temps sur une distance qu’il ne pratique pas tant que cela.

 

Match 2 :

 

Et c’est reparti pour le second match de la journée. Vainqueur ? Henri Nivoix !, qui a osé faire une pause WC à 1 kilomètre de l’arrivée ! Cette désinvolture aurait pu lui coûter très cher car il s’est fait dépasser par Philippe Cordier pour le redépasser de nouveau, « soulagé »…

 

Le coach a ainsi posé des problèmes à cette fougueuse jeunesse. Débarassé de l’idée du marathon, Philippe n’avait uniquement comme arrière-pensées que des petites gênes au niveau des jambes, l’ayant fait ralentir. Il propose néanmoins une belle moyenne, encourageante sur cette distance.

Si Dooble D pensait avoir fait son job en modifiant les noms des inscrits, une petite erreur empêche néanmoins le coach d’apparaître sur les classements.

 

Mais par qui Philippe fut-il talloné aujourd’hui ? Par David Laroche, parti pour réaliser une allure marathon, David a un peu triché sur l’ensemble en finissant un peu plus vite que prévu mais pas suffisamment pour soutenir la foulée de son prédecesseur. 

 

« Enfin » a dit Philippe. Jean-Robert Frey a accepté les consignes de prépa marathon en réduisant son allure aujourd’hui sur ce faux semi de 19,5kms. Indiscipliné, incorrigible, J-R est donc rentré dans le rang après ses « escapades plaisir » de Janvier.

Dimanche 13 janvier, Jean-Robert confirme avec une superbe sortie longue de plus de 30kms.

 

Merci à la tribu Payot pour les photos, magnifiques, sauf une vulgaire.

Et à la tribu Waltzer presqu’au grand complet. Du plus jeune (Quentin) au plus vieux (. . .)

 

A bientôt pour Cannes !  

 

 

Résultats :

 

Robert Sai : 33ème en 1h 15min 24sec

David Demarty : 34ème en 1h 15min 28sec

Franck Saffioti : 43ème en 1h 16min 47sec

Jeremy Payot : 49ème en 1h 17min 29sec

Rodolphe Lodetti : 53ème en 1h 18min 07sec

Julien Waltzer : 75ème en 1h 19min 56sec

Laurent Valvassori : 277ème en 1h 28min 52sec

Henri Nivoix : 692ème en 1h 42min 35sec

Philippe Cordier : NC en 1h 43min 28sec

David Laroche : 762ème en 1h 44min 42sec

Jean-Robert Frey : 822ème en 1h 47min 04sec

 

1191 arrivants !

 

 

 

Trail des Neiges de Casterino

 

 

 

Deux de nos meilleurs cabris, Stéphane Giordanengo et Jeremy Payot se sont rendus du côté de Casterino pour participer à un type d’épreuve en vogue : « un trail blanc ».

 

Par rapport à l’an dernier, la belle poudreuse n’a pas tenue au sol et des plaques de verglas sont apparues par endroit, donnant lieu à de belles gamelles comme celles de Max Dujardin et Rémi Fantino, 9 et 10ème loin de leur niveau.

 

Peut-être plus surprenant encore, Stéphane qui, dans un jour sans, a dû s’employer pour tenir le rythme des leaders. Peu à l’aise dans les côtes, Stéphane a laissé filer irrémédiablement les favoris, dont Sylvain Camus, vainqueur indiscutable.

Pour Steph, il y a bien la satisfaction de ne plus ressentir autant la douleur même si la 3ème place de l’an dernier sur la même course semble loin …

 

Jeremy a appris quant à lui à apprivoiser ce type d’épreuve où l’équilibre est instable si l’on est pas muni des bonnes chaussures. Après un très bon Nice-Monaco, Jerem a ressenti un peu la douleur et a dû gérer son effort pour ne pas subir. En finissant sous l’heure il livre cependant une course honorable.

 

 

Résultats :

 

Stéphane Giordanengo : 15ème en 51min 54sec

Jérémy Payot : 48ème en 59min 40s

 

257 participants.