COMPETITIONS 2011 – – Trail Cantaron – Col de Vence – Six Fours Cup 21

TRAIL DU MUGUET

 

 

 

 

 

Pendant que deux de nos membres revenaient d’une escapade plaisir à Bora-Bora, qu’un autre allait assister à la béatification de Jean-Paul II à Rome, 11 coureurs sont restés fidèles à la course à pied en ce samedi très ensoleillé.

 

La course de Cantaron s’est métamorphosée en trail cette année pour mieux correspondre à l’enjeu écologico-environnemental… du challenge du Pays des Paillons, à l’image de ce que sera la prochaine Monta-Cala.

Le trail du Muguet première épreuve du calendrier de ce challenge a été jugée comme difficile par la plupart des coureurs et randonneurs. En effet, 6kms d’une montée longue et usante servaient de rampe de lancement. Lancement, pas vraiment car même les meilleurs n’ont jamais dépassé les 10km/h de moyennne sur la première moitié de course.

Mais cela ne s’arrêtait pas là car après un petit circuit bosselé de deux kilomètres au sommet, une longue descente assez technique finissait d’éprouver des traileurs assoiffés par la chaleur. Le très complet Hervé Duval, effrayé par cette fin de parcours piégeuse, a par exemple préféré ne pas insister plutôt que de faire la queue à l’infirmerie après la course.

 

A l’inverse, le prodigieux Rémi Fantino, absolument pas spécialiste du trail a montré que la prise de risque était payante aujourd’hui. Après une petite chute et quelques égratignures, Rémi a foncé droit vers la victoire et prend par la même occasion la tête du challenge qu’il a remporté l’an dernier. Si cette victoire est un peu rageante c’est tout simplement que Peillon avait engagé de grands moyens pour s’offrir cette épreuve locale.

 

Notre maître à tous Stéphane Giordanengo a pourtant tout tenté pour faire face à l’énergique jeunesse de son prédécesseur. Parti dès le premier kilomètre dans le trio de chasse avec Gilles Frediani et le surprenant Martial Derbanne (qui s’effondra peu après), Stéphane n’a jamais imposé son propre rythme, essayant surtout de ne pas concéder un écart trop conséquent au sommet. Avec un parcours assez peu technique pour lui (il attendait des cordes pour grimper et des crevasses à éviter), Stéphane a dû imprimer un rythme très soutenu dans des côtes un peu trop courtes à son goût et par conséquent favorables à Rémi. Le fait d’avoir également participé aux Balcons d’Azur la semaine dernière lui a enlevé du jus pour la descente et lui a finalement fait perdre 3 minutes sur le coureur de l’ASOA. Une belle deuxième place malgré tout.

 

Si Gilles Frédiani ne termine que 30 secondes derrière, Marc Taraud a lui failli créer une drôle de sensation en finissant tout près du podium. Passé avec deux minutes de retard en haut de la côte, Marc s’est employé pour un retour fabuleux. Même si Gilles était le local du jour, Marco n’était pas en reste après avoir reconnu le parcours officiellement 1 fois mais selon nos observateurs au moins une dizaine de fois depuis deux mois. Il savait ainsi que les départs rapides ne pouvaient mener qu’à l’échec. Huitième, sixième puis quatrième, Marc est le seul à n’avoir pas été doublé ce jour. Cette force de caractère et cette pugnacité dans l’effort trouveront peut-être une meilleure récompense la semaine prochaine à l’Escarène où Marc se verrait bien remettre un trophée cette fois.

 

Pas si loin de nos deux héros déchus, Rodolphe Lodetti a fait son petit bonhomme de chemin dans cette course en étant très régulier tout au long de l’épreuve. Il termine dans un temps satisfaisant pour un type d’épreuve qu’il ne connait pas autant que Stéphane. Cependant son principal regret du jour est de ne pas avoir eu la chance de profiter de la présence d’un concurrent à ses côtés pour se tirer la bourre. Isolé à partir du premier tiers de course à la 5ème position, Rodolphe a peut-être manqué d’un poil de motivation pour faire une course pleine et parfaite.

 

Parti pour réaliser une course progressive avec son partenaire Jeremy, Franck Saffioti a eu la grande déception de voir ce dernier bloqué dans la côte dès le 3ème kilomètre. Franck est ainsi parti seul à la conquête du top 10. Mission accomplie et à l’arrivée moins d’une minute au kilomètre perdue en moyenne sur le vainqueur. Franck n’a donc pas craqué dans la descente malgré des envolées. Il est, tel un chat, toujours retombé sur ses pattes.

 

Derrière et c’est une belle surprise, Mario Bulgheroni dans un temps canon a eu raison des plus jeunes. Pas loin de Franck, Mario a effectué un départ prudent lui ayant permis de ne pas griller toutes ses cartouches à la mi-course. Malgré la crainte d’une blessure, SuperMario a fait la loi dans la descente ne se faisant plus doubler dans les derniers kilomètres. Après le relatif manque de tonus sur le trail de Moulinet, Mario a cette fois répondu présent au rendez-vous des traileurs.

 

Il s’est ainsi permis de doubler un Jérémy Payot en petite forme ce week-end. Si aux Adrets, Jeremy s’était régalé à remonter ses adversaires, il a connu aujourd’hui l’effet inverse en se faisant systématiquement dépasser dans cette satanée montée. Preuve ultime de ce manque de pèche sous ce soleil de plomb : Jeremy, qui avait auparavant lui aussi reconnu le parcours, a été moins vite qu’à l’entraînement. Mais comme l’on dit, méfions-nous de la bête blessée, pour les prochaines courses. 

 

Pour notre « Chabal blond », Hans Spies, la course ne s’est pas déroulée selon ses espérances. Celui-ci n’a néanmoins pas le moins du monde démérité sur ce parcours violent. Deux raisons peuvent expliquer la petite baisse de régime rencontrée par Hans. D’une part, il a essayé de partir vite derrière les favoris et d’autre part il n’a eu que six jours pour récupérer d’un trail de 52kms. C’est donc un petit miracle qu’Hans ait réussi à boucler aussi rapidement l’épreuve, chapeau monsieur.

 

Un helvète n’a pas joué les mauviettes pour affronter ce trail très chouette. Arno Champalle a même été assez original car il s’est servi de cette course douloureuse pour reprendre la compétition. Cette attitude masochiste, Arno se l’est d’ailleurs reprochée pendant toute la montée et même toute la descente alors que ses jambes lui donnaient l’ordre d’arrêter ce supplice. A la lecture des chronos, le temps d’Arno est pourtant acceptable compte tenu de son « léger » manque de préparation.

 

Il a été dépassé dans ce pays niçois par un varois venu à la conquête du territoire ennemi. En ayant fait de l’entraînement « nature » grâce aux compétitions de ces dernières semaines, Greg Athénosy avait l’objectif de terminer dans le haut du classement de cette épreuve relevée. Subissant comme tout le monde la chaleur, Gregory n’a pas perdu beaucoup de places pendant l’épreuve, faisant parler sa puissance de descendeur. Après l’arrivée, Greg avait tout de même du mal à mettre un pied devant l’autre.

 

L’idole des jeunes, Jean-Marc Taraud a contracté de nouveau le virus, celui de la compétition pédestre tous les week-ends ! Peu habitué lui aussi à ce genre de tracé en altitude, J-M a moins souffert que ses disciples de Peillon, sachant sa facilité à avancer malgré les gros pourcentages. A l’opposée, la descente a été un peu plus compliquée pour son physique de porcelaine, l’ayant obligé à fortement baisser la cadence. Mais, somme toute, une bonne moyenne kilométrique à l’arrivée.

 

A la force de l’âge a répondu la fraîcheur juvénile de Julien Lodetti, parti pour le plaisir plus que pour la performance aujourd’hui. Hélas, un trail comme celui-ci est tout sauf une partie de plaisir ! Revenu d’un voyage en Italie, notre globe-trotter a davantage effectué une randonnée, marchant dès que le denivellé devenait trop insupportable. Contrastant terriblement avec sa course, Julien a été en effet le plus rapide deux heures plus tard au moment de participer au banquet d’après-course. Juju s’était en fait réservé…

 

 

Cliquez ici: résultats Trail du Muguet 

 

 

Les classements Club :

 

Stéphane Giordanengo : 2ème en 1h 15min 15sec 

Marc Taraud : 4ème en 1h 16min 19sec

Rodolphe Lodetti : 5ème en 1h 20min 38sec

Franck Saffioti : 9ème en 1h 24min 53sec

Mario Bulgheroni : 13ème en 1h 28min 00sec

Jeremy Payot : 16ème en 1h 29min 16sec

Hans Spies  : 18ème en 1h 29min 32sec

Greg Athenosy : 29ème en 1h 37min 47sec

Arno Champalle : 32ème en 1h 39min 20sec

Jean-Marc Taraud : 51ème en 1h 47min 11sec

Julien Lodetti : 58ème en 1h 50min 56sec

 

106 participants.

 

 

Nos remerciements enfin à l’organisation, plus pour le splendide buffet d’après-course que pour tout le reste…

 

 

 

Voir plus tard la rubrique sur le site, « Challenge du Pays de Paillons » pour voir votre classement personnel.

Prochain RDV des Paillons : L’escarénoise la semaine prochaine, pendant que d’autres fouleront, hors-challenge, les routes et sentiers du Mont-Chauve ou du Mont-Vinaigre.

 

 

Les photos que vous pouvez admirez sont celles de Laurent Giachino suivies, en nombre, par celles de Franck Payot, placé en haut d’une côte terrible.

 

— Les Photos de Sophie ici —

 

 

 

 

 

RUN AZUR SIX FOURS CUP

 

 

 

 

Toujours ce samedi 30 avril avait lieu la première édition du 10km et du Semi de Six-Fours. La particularité de ces deux épreuves consiste à ne pas courir exclusivement sur du bitume. Les chronos sont donc moins bon que sur la route mais la découverte d’un tel décor suffit à faire oublier tout objectif de compétition. C’est précisément ce que nous explique Florent Laudani, revenu dans le Var après y avoir travaillé plus jeune :

 

 » La Course « Run cap Azur » de Six fours les plages était magnifique, proposant des décors variés. Départ au coeur de la ville, direction la plage. D’un point de vue technique départ rapide car légèrement descendant. Suit un passage au bord de mer type Cagnes sur mer pour l’architecture, mais avec du sable au lieu des galets (là nous fumes fortement exposés au vent qui souffla fort samedi). Puis une suite vallonnée nous mena au Brusc, à l’origine un hameau de pêcheur, qui bien que prisé à su conserver son âme. Ensuite un tracé vallonné avec une bonne entrée en matière pour ce qui allait suivre. Changement total de décor, et de profil avec la l?île du Gaou. Le décor une merveille, mer, falaises, flore… Entre la vue et les odeurs, si on y passe pour la première fois impossible de ne pas s?arrêter pour prendre le temps de contempler . Le profil de course également change totalement, fini le béton : on court désormais sur sentier, procurant une sensation cross avec des passages limites trail. (Un passage magnifique pour les yeux, mais éprouvant pour le corps). Pas le temps de se remettre, nous voilà repartis à la conquête des falaises du Cap Sicié au beau milieu de la foret de Janas. Un cadre protégé là aussi et hors du commun, avec encore une rude ascension récompensé par une vue imprenable sur Six-fours et les communes limitrophes. Dans la foulée, un passage mixte mêlant sentier et route puis une montée tout de même éreintante. La dernière descente se fait à 80% dans la foret et 20% dans la ville, permettant de rallier le départ, faisant office également d’arrivée.

Une boucle de 21km que je boucle en 17ème position (243 partants) avec un temps de 1:30:27 soit une moyenne 13.93km/h. et pour être très complet je suis dixième de ma catégorie. « 

Bravo !

 

 

 

 

 

 

ASCENSION DU COL DE VENCE

 

 

 

 

Le lendemain matin, l’épreuve sportive phare de la ville de Vence se déroulait avec une participation record. Celle des locaux additionnée à celle d’athlètes venus de l’extérieur pour disputer le championnat de France de courses en montagne.

C’est à ce titre le montpellierain Laurent Vicente qui a triomphé aujoud’hui en spécialiste qu’il est.

 

Pas de Folco, de Giordanengo ni de Taraud pour les places d’honneur, en fait pas grand monde du club à cause de la concurrence de Cantaron et des blessures des uns et des autres.

 

Franck Saffioti s’est ainsi retrouvé porteur de flambeau. Il tombe pour la première fois la barrière des 1h sur ce tracé mythique malgré l’effort de la veille. Il a ouvert la voie aux deux autres Peillonnais du jour…

 

…Enfin, à accorder au féminin car ce n’est pas une surprise : le duo de choc des blondes, Sophie Juncker / Patricia Maout, a encore frappé sur les hauteurs azuréennes. Pour immortaliser leurs foulées pleines de grâce, Stéph-Stéph, le dauphin de Cantaron, était quand même présent en spectateur. Belle performance de Sophie et honorable pour Patricia au vu de l’intensité à fournir sur cette montée et vu les courses auxquelles elles ne cessent de participer depuis des semaines.

 

 

Classements :

 

Franck Saffioti : 83ème en 59min 52sec

Sophie Juncker : 166ème en 1h 05min 48sec

Patricia Maout : 333ème en 1h 17min 39sec

 

479 participants.