Prom’ Classique
Résumé
Avec 7000 dossards distribués et plus de 6000 arrivants, les organisateurs de cette 13ème Prom’ Classic et la ville de Nice ont mis les petits plats dans les grands pour faire de ce deuxième dimanche de l’année, une grande fête de la course à pied.
Petit coup d’oeil au climat avant de commencer. La Promenade des Anglais est baignée par le soleil, on se croirait déjà aux premiers jours du printemps, tout va bien.
« Cette course est avant tout un nouveau départ, une renaissance » comme l’a très bien dit notre athlète helvète Arno Champalle car à la Prom’ tout est remis est zéro, tout est possible.
Même, de voir naître un futur coureur d’exception qu’est Raphael Montoya du NCAA, 16 ans le mois dernier, et auteur d’un chrono à peine supérieur à 31 minutes aujourd’hui.
Certains, comme les meilleurs : Abdellatif Meftah, Gregory Beugnet et chez les féminines, Laurane Picoche, ont eux voulu marqué les esprits en ce début 2012, venant concrétiser, sur le bitume usé de la promenade, des mois d’entraînement intensif.
D’autres, qui ont également travaillé très dur sur les séances de vitesse, qui ont subi les footings hivernaux et s’étant « arrachés » sur les fartleck du dimanche ont pu briller à la Prom’, chacun à leur manière. A Courir à Peillon, nous faisons partie de ce type de coureurs et ce n’est qu’à ce prix qu’un bon nombre de records (13!) a pu être établi en ce 8 janvier.
Pour observer ce beau monde, le président, le coach, le caméraman (Stéph), le photographe officiel (Franck P.) ou non-officiel (Fab’), étaient présents pour immortaliser l’évènement. Seul, « MT » pour ne pas le citer, manquait cruellement à l’appel.
Cela fait quelques mois qu’il semble intouchable, Laurent Bermon, a aujourd’hui encore, fait taire les rumeurs le disant en moins bonne forme depuis 10 jours. En étant capable d’accélérer sur la deuxième partie de l’épreuve, le nouveau « patron de Peillon » a fait preuve d’une tenacité sans borne pour aller chercher son nouveau record personnel. Même si une minute le sépare encore d’Arnaud, Laurent se laisse le temps de progresser.
Il a par ailleurs doublé un Pascal Garnevault, impressionnant sur le premier 5000m, mais qui, à l’inverse, n’avait plus beaucoup de jus sur le retour. Malgré des chronos époustouflants aux entraînements, il a encore manqué deux kilomètres à Pascal pour réaliser la course parfaite, celle-là même réalisée sur la promenade l’an passé.
La nouvelle valeur montante du club est bien Christophe Blachon. Encore plus fort, plus affuté et plus rapide que l’an dernier, Chris a réussi à se caler dans la foulée de Laurent sur la première moitié de course avec une relative facilité. Au 7ème kilomètre tout allait encore parfaitement mais le « manque de caisse » de notre neo-senior l’a empêché de finir sur le même rythme. Malgré la technique de la « pipette », tout n’est pas encore bien huilé !
Evidemment tout ce beau monde a longtemps était devancé par David Demarty. Comme à son habitude, Dooble D a tenu une allure ahurissante pendant trois kilomètres, de sorte, qu’à part Pascal, aucun Peillonnais n’était en mesure de lutter. Hélas, trois fois hélas, pas de miracle, David a dû céder du terrain sur les deux autres tiers de l’épreuve, finissant éprouvé mais content d’avoir, une fois de plus, réalisé un temps génial pour un (vieux) vétéran qu’il est 😉
A quelques secondes près, il aurait pu voir débouler, Mathieu Chaumaz, neo-peillonnais et adepte de la bogossitude (qualité qui manque tant aux autres garçons du club). Ce « faux-triathlète » comme il se surnomme a bousculé la hiérarchie avec une très belle marque qui aurait pu être pour trois secondes, son nouveau record sur 10km. Or ! Il n’en est rien, il va donc falloir re-travailler pour, qu’à Cannes, ce temps de 36’40 ne soit plus qu’un lointain souvenir.
On pourrait dire de Robert Sai qu’il est un brillant coureur. Englué dans la masse, il a perdu un temps fou à se débarasseur de tous ces gêneurs du Sas Elite partis pour faire 50min… Car sur son deuxième 5000m, Robby a failli avaler tout cru Mathieu et David, grâce à une foulée majestueuse impossible à tenir pour ses adversaires. Avec tout cela, Robert améliore son record d’une dizaine de secondes grâce au temps puce.
Le même sort pour Rodolphe Lodetti qui échoue de peu sur son record de 2011. Avec sa nouvelle coiffure d’acteur de série B australienne, RoRo a surfé sur la vague niçoise pendant 6 kilomètres avant de s’éteindre petit à petit. C’est dommage car Rodolphe était peut-être l’un des meilleurs athlètes à l’entraînement ces dernières semaines mais nul doute qu’il sera rebondir.
Enfin ! Jeremy Payot tient son chrono référence. En mal de vitesse depuis quelques mois, Jerem’ a réalisé ce dimanche une performance pleine de sérénité. A l’image de Robert, il a, sans s’affoler, doublé des files et des files de coureurs désabusés devant tant de grâce. Au terme d’un finish costaud il bat son record de près d’une minute et montre que sa progression, lente et sûre, ne fait que commencer !?
Notre ancien espoir fait à la seconde près le même temps sur 10km qu’un certain Julien Waltzer. Celui que l’on retrouve, par monts et par vaux, aux quatre coins du globe et dont les voyages semblent financés d’une façon tout à fait occulte, par les fonds associatifs du club… oui cet « athlète » a montré à tous ses détracteurs qui le voyaient s’effondrer lamentablement en plus de 40 minutes à la Prom’… que la bête, même peu entraînée, rugissait encore! Une course très encourageante avant Cannes et la promesse d’un nouveau record.
Telle une ombre, Sébastien Huault finit à quelques encablures du globe-trotteur. Malgré des entraînements raccourcis et quelques petits soucis de santé, Séb a fait preuve aujourd’hui d’un courage remarquable pour garder sur le long de l’épreuve une moyenne supérieure à 16km/h. Comme pour Julien, notre scientifique préféré, capable de reconnaître entre mille, des cellules d’athlète dopé, pourra prétendre à un nouveau record sur la Croisette.
This is the come-back ! Celui d’une ancienne star de Peillon Arno Champalle, revenu aux affaires et pas pour plaisanter. Sans avoir tout mis en oeuvre en amont de la course pour faire une perf’, Arno est quand même passé sous les 40 minutes symboliques avec aisance. Un champion ne disparaît jamais vraiment et comme la motivation semble refaire surface, voilà peut-être la surprise 2012 à Peillon.
Que dire, nous manquons de superlatifs pour qualifier l’incroyable course, menée de main de maître, par Francis Bonnet qui a littéralement ecoeuré tous les jeunots qui se trouvaient à ses côtés pendant cette Prom’. A plus de 14km/h, notre légende vivante mérite des applaudissements pour être le plus bel ambassadeur de notre club.
La deuxième salve d’applaudissements est cette fois destinée à Sophie Juncker qui réalise le record féminin de Courir à Peillon sur 10km. Après un bon départ, Sophie a paru fléchir au 6ème kilomètre. Grâce à un assault final dont seules les femmes de caractère ont le secret, Soso a fini par exploser son meilleur temps sur la distance. Bravo.
L’arrivée au club de Francis Bonnet a créé une sorte d’émulation à Peillon. Souvent blessés ces dernières saisons, Jean-Robert Frey et Jean-Marc Taraud ne pensaient plus refaire de super chronos sur des distances aussi exigeantes que le 10km. En donnant une leçon de courage à certains autres athlètes du club, ils se sont dépensés sans compter et finissent non loin l’un de l’autre. Francis… On en connait deux qui vont te mener la vie dure !
Grosse déception ensuite pour Franck Saffioti qui depuis quelques mois alterne le bon et le catastrophique. Aujourd’hui, il a confirmé que la Prom’, situé dans une période charnière juste après les fêtes, ne lui réussissait pas. Fatigué, un peu vaseux et perclus une nouvelle fois de points de côté dès le 2ème kilomètre… il a trouvé en Antony Speranza et Fabien Lods (blessés tous deux), de sympathiques compagnons d’infortune (ou de galère) pour « rentrer à la base ».
Une minute plus tard, un double miracle a eu lieu. Le premier est la course formidable effectuée en couple par Angélique Duchemin et David Laroche. Malgré la gêne occasionnée par la foule dans les premiers kilomètres, Angy&Dave ont franchi tous les obstacles main dans la main et réussi à faire tomber leurs records personnels. Le deuxième miracle, qui pourrait être défini comme de la goujaterie, a voulu que David, pour une fois !… finisse devant sa dulcinée.
Notre meilleur jeune (désormais) : Elliot Bour, dont la célébrité est montée en flèche depuis le dernier marathon, n’a pas réalisé une performance idéale, ce par manque d’entraînement. Elliot a de toutes façons pris le parti depuis quelques mois de courir pour le plaisir et non de se « crâmer », comme tous ces millers d’autres fous, en voulant la performance à tout prix. Avec ce retour en douceur, on peut néanmoins espérer qu’Elliot refera parler de lui sous peu.
Chantal Meillerand a le « compas dans l’oeil » car elle avait prévu, avec son compagnon Philippe, effectuer une course telle qu’elle l’a réalisée en ce beau dimanche niçois. Si Chantal n’approche pas son record personnel elle améliore en revanche sa marque sous nos couleurs, ce qui nous fait très plaisir, et rentre dans le top3 des « coureuses » (quel vilain mot!) du club.
Un deuxième couple était à l’oeuvre aujourd’hui. Sans discussion possible, Marie-José Nari a montré sa supériorité sur son compagnon Marcel Guerra au terme d’une lutte pas si amicale ! Même s’ils ont pris du plaisir Marie-Jo et Marcel regretteront seulement de ne pas avoir amélioré leurs meilleurs chronos sur la distance reine de la course à pied hors-stade.
Les résultats, temps officiels et temps réels.
BERMON Laurent : 122ème en 35 min 17 – 35 min 07.
GARNEVAULT Pascal : 187ème en 35 min 24 – 35 min 20.
BLACHON Christophe : 214ème en 35 min 53 – 35 min 42.
DEMARTY David : 256ème en 36 min 31 – 36 min 24.
CHAUMAZ Mathieu : 277ème en 36 min50 – 36 min 42.
SAI Robert : 279ème en 36 min 52 – 36 min 39.
LODETTI Rodolphe : 289ème en 37 min 00 – 36 min 50.
PAYOT Jérémy : 311ème en 37 min 17 – 37 min 04.
WALTZER Julien : 327ème en 37 min 28 – 37 min 21.
HUAULT Sébastien : 330ème en 37 min 29 – 37 min 21.
CHAMPALLE Arno : 507ème en 39 min 25 – 39 min 11.
BONNET Francis : 763ème en 41 min 37 – 41 min 32.
JUNCKER Sophie : 993ème en 43 min 31 – 42 min 56.
FREY Jean-Robert : 1070ème en 44 min 00 – 43 min 52.
TARAUD Jean-Marc : 1100ème en 44 min 15 – 43 min 39.
SAFFIOTI Franck : 1213ème en 44 min 58 – 44 min 50.
LAROCHE David : 1498ème en 46 min 35 – 46 min 00.
DUCHEMIN Angélique : 1508ème en 46 min 37 – 46 min 01.
BOUR Elliot : 1713ème en 47 min 41 – 46 min 45.
MEILLERAND Chantal : 1919ème en 48 min 41 – 47 min 56.
NARI Marie – José : 4744ème en 1 h 00 min 59 – 57 min 22.
GUERRA Marcel : 4939ème en 1 h 01 min 55 – 58 min 17.
&
GALLIANO Cédric : 46 min 09 – 44 min 23. Qui a couru pour son entreprise.