Les grands froids sont oubliés et pour cette vingtième année consécutive à Cannes, malgré les désistements de dernière minute nous étions assez nombreux … quand même 14 à vouloir en découdre sur ce parcours ultra roulant.
Parcours qui, cette année, avait été inversé afin de permettre, euh, ben en fait j’en sais rien !
Ceci dit, l’organisation a été comme chaque année au top et les chronos toujours aussi bons.
Nous étions 13 sur le 10 km et seul Jean-Robert souhaitait se confronter à la longue distance car il ne pourra pas participer au semi de Nice en avril.
Comme je suis en phase de reprise j’ai décidé de prêter main forte à ma maman, ce qui fait que j’ai pu suivre la course de l’intérieur, car nous nous croisons plusieurs fois sur ce parcours fait d’allers-retours.
Dès le départ, la locomotive Courir à Peillon était lancé par nos 5 leaders du jour : David Demarty (rentré des inter avec une douleur au mollet), Jérémy Payot (affuté comme jamais), Mathieu Chaumaz (et sa grande foulée), Rodolphe Lodetti (notre capitaine de route) et Robert Sai (remis de son inquiétude de ne pas avoir de dossard).
Ils étaient d’ailleurs rangés dans cet ordre au 3ème km..
Suivaient Stéphane Cittadini (toujours présent sur les grandes courses), qui est parti loin derrière la ligne de fond et a donc perdu un temps fou et Chantal Meillerand qui voulait améliorer sa marque sur 10km.
Son coach, David Laroche (investi de son nouveau rôle de coach des feminines), s’est vite retrouvé avec elle ce qui fait qu’ils ont fait leur course ensemble, mais nous en reparlerons plus tard.
Marcel Guerra (lui aussi avec un genou douloureux) et Marie-José Nari (qui n’aime pas du tout ce genre de course), nous ont doublé aux alentours du 2ème km et c’est à ce moment là que Marc Waltzer a décidé d’accélérer afin de tester son genou.
Annick Waltzer (qui représentait le team Taraud) et moi même (l’homme aux abdos de coton) étions partis sur des bases de 6 min/km et jusqu’au 4ème tout se passait bien.
C’est aux alentours du 6ème km pour nous et du 9ème pour les autres que nous avons recroisé les Peillonais.
Jérémy, très serein était en tête d’un groupe de coureurs et avait fait le trou sur … Rodolphe Lodetti, le visage un peu plus marqué.
A quelques encablures suivait Mathieu Chaumaz et encore un peu plus loin, Robert Sai.
Mais où était donc passé David Demarty ? Malheureusement sa douleur au mollet s’est réveillée aux alentours du 5ème et il a fini au petit trot. Espérons que sa blessure ne mette pas en l’air sa préparation pour le marathon de Milan.
Stéphane était lui un peu plus loin mais il paraissait être dans un bon rythme.
Chantal était concentrée et elle était accompagnée par David L qui lui était tout sourire malgré les 9 bornes.
Marcel, et son genou récalcitrant, s’était arrêté comme s’il avait servi de lièvre à Marie-José qui était bien décidée à ne rien lâcher jusqu’à l’arrivée.
Enfin Marc nous avait attendu au 5ème pour finir la course avec nous. Ces 5 derniers km qu’Annick appréhendait et qu’elle a conclu dans la souffrance. Même si elle est passée de 6 min/km à 6 min 15/km elle termine sa course en moins de 1 h 02 ce qui est plutôt bien. Il va falloir maintenant qu’elle allonge ses footings afin de tenir la distance.
A l’arrivée, finalement, tout le monde avait le sourire.
Notre néo sénior, Jérémy, prouve à tout le monde que même chez les grands il ramènera forcément des coupes en explosant son record.
Rodolphe et Mathieu finissent sous les 37 minutes à quelques secondes d’écart.
Robert est derrière juste au dessus de la barre des 37 minutes.
David a fini en footing et Stéphane n’a jamais réussi à rattraper son retard du départ et ne descend pas sous les 40 minutes.
Chantal bat son record et David a l’ambition d’exploser le sien dès que l’occasion se présentera.
Enfin, Marie-José descend de 2 minutes sa barre sur 10 bornes.
Les résultats du 10 km, temps puce entre parenthèse.
PAYOT Jérémy : 120ème en 36 min 34 (record personnel).
LODETTI Rodolphe : 133ème en 36 min 50.
CHAUMAZ Mathieu : 138ème en 36 min 54.
SAI Robert : 146ème en 37 min 09.
CITTADINI Stéphane : 332ème en 41 min 12 (40 min 34).
DEMARTY David : 347ème en 41 min 24 (41 min 18).
MEILLERAND Chantal : 589ème en 46 min 16 (record personnel).
LAROCHE David : 591ème en 46 min 17.
NARI Marie-José : 1252ème en 55 min 50 (record personnel 55 min 07).
WALTZER Annick : 1530ème en 1 h 02.
WALTZER Marc : 1531ème en 1 h 02.
WALTZER Julien : 1532ème en 1 h 02.
Les résultats du semi-marathon :
FREY Jean-Robert : 633ème en 1 h 44 min 51 (1 h 44 min 25).
JW.
LE CIEL, LES OISEAUX ET? LA MER !
« Entre ciel et mer », voici ce que nous promettait le Trail « Tra Mare e Cielo » de Laigueglia (merci google traduction !) dimanche? Autant dire tout de suite que l?accroche n?était pas purement racoleuse, car même si la matinée a débuté sous les nuages, quelques minutes avant le départ ces derniers ont laissé place à un magnifique ciel bleu sur la plage de Laigueglia, où se trouvait le départ de la course. Après environ 800m dans le sable (les plus malins auront longé la plage du côté le plus proche de l?eau afin de bénéficier du revêtement le plus ferme), et une mini-boucle dans ce qui semblait être la vieille-ville, les choses sérieuses ont commencé avec une première ascension alternant passage courus et marchés. Avec une autre côte du même style aux alentours du 15ème kilomètre, ces deux passages étaient les principales difficultés d?un parcours des plus roulants. Roulant, mais visuellement magnifique, avec la plage en fonds durant les 7 premiers et les 7 derniers kilomètres environ.
Sur le petit parcours de 8km, coach Philippe monte sur la troisième marche du podium scratch, dans le temps de 50mn49. Motivé par sa prouesse, l?intéressé a promis de revenir l?an prochain, cette fois pour gagner !
Sur la grande boucle, le nouvel élément recruté la semaine précédent la course par Mario et Philippe, Martin, a rallié l?arrivée en 293ème position, en 3h37mn31. Son statut de plus jeune concurrent de l?épreuve lui aura valu à l?arrivée un GPS, dont nous ne pouvons citer la marque, le CSA veillant, mais dont la première syllabe est un endroit d?où arrivent et partent les trains, et la deuxième ce qui se trouve au bout d?un crayon et permet d?écrire.
Victime d?une erreur de parcours, Jean-Michel, autre nouvelle recrue de Philippe et Mario, se classe 167ème en 3h06mn12.
136ème au scratch et 13ème féminine, Angélique, pour une reprise des trails après quelques mois « off », termine en 2h57mn41 à quelques encablures de Sophie (elle aussi de retour en tout terrain après un hiver routier et neigeux à Casterino). Cette dernière, classée 126ème et 7ème fille, aura tout de même perdu une place une fois la ligne d?arrivée franchie. A la suite d?une chute, elle a en effet perdu son dossard. Le temps de le signaler aux chronométreurs, une autre concurrente avait été badgée.
Egalement en reprise, Christos qui n?avait plus foulé de sentiers en compétition depuis la Sainté-Lyon, réalise une honorable performance en 2h39mn43 (60ème scratch).
Hans, qui a perdu 4 kilo, prouve si besoin était que s?alléger est un atout considérable en trail. Il termine à une très belle 25ème place, dans l?excellent chrono de 2h22mn14.
Enfin, Stéphane se glisse entre les « teamés » du top 10, à la 8ème place, en 2h11mn18, devant deux membres du team Salomon Carnifast (dont deux autres membres prennent la 2ème et la 6ème place).
La victoire revient à Paolo Bert, dont la liste de victoires affichées sur wikipédia (oui oui il a sa propre page !) est aussi longue que le nombre de conquêtes féminines d?un certain membre du club !
Mario, instigateur du déplacement, ne figure par contre pas dans le classement officiel.
Cette compétition vaut vraiment le détour. Le parcours, malgré son profil qui ne convient peut être pas parfaitement à tous les membres du club, est de toute beauté. Chaque participants a droit à un sac rempli de cadeaux et victuailles : un T-shirt technique manche longue, un paquet de pates, une brick de lait chocolaté, une canette de Ice Tea Italien, des figues séchées et des biscuits salés. Et pour les 100 premiers inscrits, un buff amélioré avec prénom (ou toute autre inscription de son choix) floqué dessus. La remise des prix était fort bien dotée, avec les 10 premiers hommes et femmes du scratch récompensés. Et comme Mario l?avait promis, le repas d?après course est gangartuesque. Pates, raviolis ou lasagnes au choix (mais on peut prendre des 3 !), focaccia, tourte de blette, tarte, bière ou vin (mais on peut prendre des 2 !)?
Une très belle course donc, qui prouve une fois de plus que les Italiens savent recevoir et son un exemple à suivre en matière d?organisation !
SG.