COMPETITIONS 2012 – – Week end 27/28/29 avril

TRAIL DES BALCONS D’AZUR

 

Le trail des Balcons d?Azur, plus gros trail des Alpes-Maritimes, s?est étalé cette année sur 3 jours. En ouverture de celui-ci, un trail nocturne le vendredi soir a en effet été ajouté. Au final, ce sont 8 épreuves qui étaient organisées durant le week end : le TBA by night, le Ptit TBA, l?Azuréenne, le premier Handi Trail, le KD TBA, la Rando TBA, le 33 km et le 52 km.

Peillon n?était pas représenté sur toutes les courses, mais tout de même sur chacune des journées.

Le vendredi, sur le TBA by night, course nocturne de 20 km disputée à la frontale, Marc, le « leader historique du club » comme devait par la suite le qualifier l?article de Nice Matin, s?est brillamment imposé, quelques mois seulement après sa première victoire acquise en collaboration avec Julien et Magali. Après un départ tranquille, il a accéléré pour revenir aux avants postes vers le 5ème kilomètre. A ce moment là, alors qu?il était 2ème à quelques encablures du 1er, ce dernier a fait une erreur de parcours.

 Emti Dumpty, plus vigilant car pas en surrégime à ce moment-là, a lui prit la bonne direction. Il a ensuite accentué son avance, pour s?imposer détaché,avec une confortable avance.

Le samedi, 3 Peillonais étaient présent sur le Ptit TBA (18 km). Christos, sur une distance qui ne l?avantage pas forcément, lui qui est habitué à de bien plus longues épreuves, se classe 26ème et 13ème senior, dans le temps de 2h02mn56. Audrey termine 39ème du scratch, 5ème féminine et 4ème senior, en 2h07 tout rond.

 Avec le non cumul des mandats podiumaux, elle monte donc sur la plus haute marche du podium senior. Elle semble bien partie pour une fois de plus bien figurer au classement final du challenge découverte. Enfin, Yann son époux arrive 10 mn après elle, et se classe 64ème scratch et 15ème V1.

Le dimanche, Stéphane a fait ses premiers pas sur 52 km. Il était un peu inquiet quant à la gestion de son départ (partir pas trop vite, mais pas trop doucement non plus?), mais à l?arrivé de l?épreuve la conclusion suivante s?est imposée à lui : le corps se cale naturellement sur l?allure en fonction de la durée de course programmée par le cerveau ! Après un départ tranquille, mais pas trop (oui, comme la politique de Jack Beauregard !), il était pointé en 8ème position au 1er ravito. Puis 7ème en bas de la descente des écureuils après avoir rattrapé Renaud Cadière, et de nouveau 8ème au pic de l?ours après avoir été repris par ce dernier. Vers le 25ème kilomètre, une large vue arrière était possible. Personne en point de mire à cet instant, n?était-il pas parti trop vite ? Au 27ème kilomètre, premier arrêt à un ravito pour 

 reprendre 1,5 L d?eau. Puis après une longue ascension, enchainait une longue descente. Alors qu?il mettait à profit celle-ci pour revenir sur 2 concurrents (Cadière et un autre), il devait s?arrêter pour soulager un besoin naturel, puis les recollait à nouveau peu après. Il arrivait sur la plage du trayas en 6ème position. Là, un aller-retour permettait de mesurer les écarts avec l?arrière.

A partir de cet instant, la course commençait vraiment, et l?allure devenait plus soutenue. Nouvel arrêt au 40ème kilomètre pour reprendre de

 l?eau, puis ascension des petites et grandes grues. Dans la descente suivante

, les jambes commençaient à devenir plus lourdes. Mais grâce à la pluie et au

 ciel couvert durant toute la première partie de l?épreuve, toujours pas de crampes en vue. Au 47ème kilomètre, il gagnait à nouveau une place en

 reprenant René Rovera, et finissait à fonds pour franchir la ligne d?arrivée en 5ème position, en 5h09mn17.

Sur l?ensemble du week end, près de 1 000 trailes étaient inscrits à l?une des courses, et 940 effectivement présent au départ.

Marc Taraud : « Le mois d?avril, c?est en générale le retour des beaux jours et c?est aussi le véritable début de la saison de trail. Pour ma part après un arrêt de la compétition depuis le marathon Nice-Cannes, j?avais décidé de reprendre la saison avec une course atypique, le trail des balcons d?Azur by night. A ma grande surprise, pensant être le seul membre du club à prendre le départ, je retrouve Christos Toyas, le globe trotter du club, en pleine reprise depuis sa blessure contracté sur l?épreuve de la Saint?Lyon. Après sa participation à la course Cahin Caha de la semaine dernière, il a décidé de participer à 2 épreuves du TBA, le vendredi soir 20 km et 900 m de dev+ et le samedi après midi, 18 km et 900 m de dev+.

Le départ initialement programmé à 20h15 a été décalé volontairement par l?organisation à 20h45 afin de nous faire partir dans l?obscurité totale.

Le départ est donc donné immédiatement après le passage de chaque participant dans un sas pour le contrôle de sa lampe frontale.

Le début de la course est relativement lent, le temps d?habituer notre vision et d?adapter notre foulée à l?obscurité. Lors d?un trail de jour, le regard se porte au loin afin d?anticiper les difficultés du terrain, de nuit le champ de vision est restreint au bout de ses pieds, c?est pour cela que certains coureurs finissent par se tromper de chemin en ratant les balises disposées en hauteur. Ce fût le cas pour Christos qui a rajouté quelques kilomètres à sa première course du weekend.

A la fin de la route et avant de d?attaquer les chemins monotraces, j?ai décidé d?accélérer pour revenir sur le groupe de tête emporté par Christophe Laigneil, spécialiste de la piste et nouveau venu sur le trail. A la fin de la première montée et au début d?une portion plus rapide, celui-ci décida de forcer le pas, en mettant à profit ses capacités de pistards. L?avantage de la course nocturne, c?est de pouvoir garder un contact visuel grâce au faisceau lumineux et d?estimer la distance qui nous sépare de chaque concurrent.

Après quelques kilomètres en seconde position à essayer de créer un écart avec mes poursuivants et à revenir sur cette petite lumière qui me précède, je me rends compte que celle-ci n?est plus visible, dans le doute je me dis qu?il est vraiment très fort et a pris vraiment beaucoup d?avance. Je continue mon effort dans chaque montée en espérant réduire l?écart rapidement.

Ma tache fut vaine, en effet Christophe, c?était trompé de chemin vers le 5èmekm.

Celui-ci a tout de même effectué une superbe remontée jusqu?à la deuxième place reprenant dans le dernier km Frédéric Dollet.

Au final j?apprends que je suis en tête de la course au environ du 17ème km, ainsi j?ai pu gérer la fin du parcours sans prendre de risque afin d?éviter la chute tant redoutée sur ces épreuves nocturnes.

Dernière minute j?apprends la 4ème place et 3ème sénior de Greg Athenosy sur le trail des Lucioles(Var) ainsi que les résultats du P?tit TBA ci dessous. »

 

RESULTATS TBA BY NIGHT

RESULTATS P’tit TBA

Les photos de Julien W


Les résultats de nos coureurs :

10 km :

Pascal Garnevault : 13ème en 35 min 53.
Arnaud Folco : 34ème en 38 min 19.
Séb Huault : 36ème en 38 min 29.
Francis Bonnet : 117ème en 42 min 17.
Chantal Meillerand : 321ème en 47 min 30.
Elliot Bour : 372ème en 48 min 44.
Marie José Nari :
Marcel Guerra : 1365ème en 1 h 02 min 28.
Marc Waltzer : 1634ème en 1 h 06 min 49
Annick Waltzer : 1635ème en 1 h 06 min 49.

Semi-marathon :

Jérémy Payot : 49ème en 1 h 20 min 39.
Jean-Robert Frey : 1382ème en 1 h 51 min 33.

– Chantal Meillerand

Le portrait du mois

 

3/ CHANTAL MEILLERAND « le charme et l’abnégation »

 

Chantal a été élue athlète du mois d?avril 2012 à l’unanimité du bureau. Nous avons voulu au travers de ce vote mettre en avant non-seulement les performances de Chantal (qualification au championnat de France Vétéran du 10 km), mais également les valeurs sportives qu’elle véhicule. Elle montre en toute simplicité, qu’on peut être compétitive en commençant le sport après 40 ans tout en gardant à l’esprit que cela reste un loisir.

Ce questionnaire a été envoyé par e-mail à Chantal qui s’est prêtée gentiment au jeu.

Bonjour Chantal, quelles sont tes impressions après cette reconnaissance mondiale d’Athlète du Mois d’Avril 2012 ? Pour information, Haile Gebresselassie et Paola Radcliff ne l’ont pas eu.

Il faut ajouter à « athlète du mois d?avril 2012 » la mention « du club formidable de Courir à Peillon ».

J’apprécie l’idée de mettre en avant les profils qui ont quelquefois du mal à exister en tant que sportif dans les clubs plus élitistes. Je suis honorée d’être la 1ère féminine et de succéder à Francis qui est un sportif hors pair.

Où as-tu fais tes premiers pas ? Je ne te demanderai pas ton âge, je préciserai simplement, si tu m’y autorise, que tu es une jeune V2.

Je n’ai pas de problème à dire que j’ai 53 ans passés

J’ai été très active enfant, nous allions tous à l’école à vélo et le soir, on « avalait » sans problème une côte de 12%.

Je suis de cette génération qui a passé son temps libre dehors avec les copains, j’étais un garçon manqué, toujours à courir avec mon frère. J’étais bonne en sport à l’école et participais au Cross du collège. Mais je vivais à la campagne, il n’y avait pas de club de sport, je n’ai donc jamais plus fait de sport après l’âge de 15 ans.

Quelle est ta situation familiale et professionnelle ?

Je suis divorcée et j’ai une fille de 28 ans qui est mariée, je suis mamie de Cassim, 20 mois qui aura un frère ou une sœur en octobre.

Je vis en couple depuis 5 ans et je suis responsable administrative dans une petite entreprise d’assainissement à Drap.

Peux-tu nous relater ton parcours sportif ? Clubs, palmarès, records?

J’ai commencé le sport à 40 ans, ma fille avait 15 ans et j’avais des amis qui faisaient du triathlon au Stade Laurentin Triathlon, donc je m’y suis mise également.

Je suis ensuite venue au Cavigal Triathlon plus proche de chez moi et également au Cavigal Athlé pour bénéficier de l’entrainement en course à pied.

Le triathlon est un sport qui demande beaucoup de disponibilité, en 2007, je me suis concentrée uniquement sur la course à pied. J’ai découvert la piste.

J’ai ensuite suivi Eugène Sassone au GSEM mais je ne me suis pas retrouvée dans ce club orienté loisir.

Mes meilleurs temps :

2’56 » sur 800 m

21’57 » sur 3 000m Marche

46’16 » cette année sur 10 km

1h 43 » sur semi

Et 4 h 21 sur marathon

Comment as-tu découvert Courir à Peillon ?

J?’ai besoin d’un groupe conviviale et proche géographiquement pour m’entrainer,

En tournant seule sur le stade Vauban, j’ai croisé des membres du club très sympathiques, j’ai tout de suite eu envie de les rejoindre et j’ai été bien accueillie.

Quel est ton meilleur souvenir de course à pied, mise à part la rencontre de ton entraîneur ?

J’ai deux bons souvenirs : mon 1er marathon à Monaco en 2005, je me suis entrainée seule (sauf le dernier mois ou je venais de signer au Cavigal).

C’était un challenge pour moi, à l’époque, je n’avais pas confiance en moi, je vivais seule, j’étais au chômage et ça m’a fait un bien fou même si le résultat était modeste.

L’autre beau souvenir, c’est le podium V2 au 10 km de Cannes en 2008 où je fais 2ème derrière Jackie Garlet (Temps puce 45’39).

A l’inverse, quel est ton pire souvenir de course à pied (je t’interdis de faire référence à ton entraîneur) ?

Le 1er marathon Nice-Cannes : je me suis blessé début août et n’ai pas pu démarrer les entrainements avec le groupe. Mon entraîneur n’a pas su m’écouter et me proposer un plan allégé pour commencer deux semaines plus tard.

J’ai vite ressentie la fatigue et la blessure. J’ai voulu continuer l’entraînement et courir malgré tout.

J’ai fait 35 km en souffrant.

Je regrette encore ne pas avoir voulu profiter de l’expérience de Philippe mais j’avais pour principe de respecter mon entraineur officiel qui pourtant, n’était pas à l’écoute, lui.

As-tu une course préférée ?

Une course à Nice que j’aimais bien et qui n’existe plus, elle s’appelait « La Vénus », était réservée aux femmes et faisait 4.8 km sur la Prom.

Quand je serais à la retraite, si j’ai un peu de temps, je relancerais l’idée !

Quelle est la course que tu rêverais de courir ?

Le déplacement de 2013 du club ! ! C’est où ? ?  

Tu es la première athlète de Courir à Peillon à participer à un championnat de France de 10 km, comment as-tu vécu cette participation ?

Les minimas pour les Championnats de France sont très-très accessible pour les Femmes de 39 ans et plus, j’avais donc déjà participé auparavant.

Cette année, c’était particulier parce que la première fois avec le Club de Courir à Peillon ET dans ma ville natale.

Sur le moment, je regrettais de ne pas avoir battu mon record mais avec un parcours en faux plats et avec beaucoup de virages, je vois que je me suis rapprochée des filles qui sont loin devant habituellement (en 46’42 »).

J’espère que tu ne m’en veux pas David, j’aurais aimé te faire ce plaisir, mais je m’y remets ! !

Tu adores pratiquer le cross l’hiver. Mise à part son importance dans la préparation d’un 10 km, qu’apprécies-tu dans cette discipline ?

Ça me rappelle l’époque du collège ( ! ) Non ! Sérieusement : j’aime beaucoup la campagne, les terrains accidentés, même pour m’entraîner.

Le cross, ça donne « de la caisse », ça redistribue les places (c’est sans doute pour ça que beaucoup hésitent à participer)

J’aime aussi l’ambiance « Kermesse » et aussi, on retrouve à cette occasion des amis du Var qui ne viennent pas pour les autres compétitions.

Pour conclure, un petit mot?

Je suis heureuse dans ce club car je me sens acceptée en tant qu’athlète, sans considération de genre ou de performance.

Je voudrais profiter de la tribune interplanétaire qui m’est offerte pour dire que le sport n’est pas réservé aux grands, jeunes, forts.

On peut s’y mettre à tout âge, même à 40 ou 50 ans ou plus,

pour faire des exploits

ou pour rester en forme

pour rencontrer des gens tout niveau social

ou pour se remettre sur les rails après un petit souci ou un gros pépin

Le sport me permet de ne pas penser au fait que j’ai fait plus de la moitié du parcours qui m’est imparti sur cette terre. Le sport me permet de me sentir bien, c’est tout ! 

Merci Chantal d’avoir pris le temps de répondre à mon questionnaire.

Je souhaiterais en profiter pour déclarer publiquement ma reconnaissance d’entraîneur aux féminines de « Courir à Peillon ». En effet, cela fait un an que je me suis découvert un intérêt pour l’art de l’entraînement. Même si vous n’avez pas toute le temps de vous entraîner comme Chantal (4 entraînements régulier par semaine) ou de suivre mes plans, vous m’avez accepté comme entraîneur et vous répondez toujours avec joie (c’est l’impression que j’ai) à mes e-mail et mes appels. Avec vous, j’ai découvert les joies et les peines de l’entraîneur. Je vis les courses avec vous sans les courir.

La course à pied est un plaisir, il faut que ça le reste. J’espère que l’année prochaine vous serez plus nombreuses !

David Laroche

Merci à :

     –Angélique Chiaraviglio

     –Sophie Juncker

     –Annick Waltzer

     –Marion Waltzer

     –Audrey Heilmann

     –Magali Letertre

     –Angélique Duchemin (ma préférée)

Chantal Meillerand

COMPETITIONS 2012 – – Weekend du 15 avril

10 km de St Laurent (10-04-2012)


Pascal GARNEVEAULT a fait 36’O4 pour une place de 11ème. Il est 4éme V1.
Francis BONNET 41’52 pour une place de  61éme. Il est 2éme V3. Jean-Robert Frey fait 46’1O pour une place de 116éme. Il est 1O éme V3. 
Marie-josé NARI fait un temps de 53’47 (nouveau record personnel), elle est 7éme V2 pour une place de 173éme.
Puis Marcel GUERRA 56’23, 191éme et fait 21éme V3. 
Nous étions 2O9 Arrivants.

Marathon de Milan


« J’ai très bien préparé ce marathon, et j’avais pour objectif de tenir les 15 km/h sur cette distance mythique.
Le début de course s’est déroulé comme dans un rêve. Après l’hymne italien chanté par des milliers de poitrines et qui filait même la chair de poule au bon français que je suis, le départ a été donné.
Mon objectif était de tenir 160 pulsations pendant toute la course. Jusqu’à l’implosion de ma montre Polar (pour ne pas la citer), tout se passait parfaitement.
J’étais dans un bon groupe d’italiens sympas, tout le monde prenait des relais, et jusqu’au semi les sensations étaient là.
Je me payais même le luxe d’accompagner un italien qui se décidait à accélérer et me faisait courir à plus de 15 km/h.
Cependant et comme très souvent, la barre des 30 km s’est faite sentir. Alors que j’avais craqué assez tôt à Barcelone, j’ai réussi cette fois à tenir jusqu’au 37ème km.
Les 5 derniers km se sont avérés très difficiles, mais j’ai lutté et ne me suis fait que très peu doubler.
Au final je bats mon record et j’ai pris beaucoup de plaisir sur ce marathon très roulant et que je conseille fortement. » David Demarty.

David Demarty : 2 h 51 min 45, 236ème.

Pett. 236 – COURIR À PEILLON DE NISSA
Tempo: 02:51:45 RealTime: 02:51:38

5K 00:19:53
10K 00:39:45
Mezza Maratona 01:24:32
30K 02:00:34 00:36:02
35K 02:20:49 00:20:15
Arrivo 02:51:45 00:30:56

Marathon du lac d’Annecy


Commentaires de Francky :

Temps exécrable tout le week-end sur Annecy, j’ai logé pendant deux jours dans le nouveau fourgon de mon père, un confort assez modique mais fun tout de même.
J’avais de bonnes jambes mais dès le 3/4ème kilomètre, des douleurs sur l’extérieur des deux cuisses, donc pas de blessure vu que la douleur était « symétrique ». Ca a bien tenu, je passe le 10km en 41’30, le semi en 1h28 et le 30km en 2h07/8 (record perso sur la distance) sur des bases d’un peu plus de 3h. Mais le fameux « mur » a fait son oeuvre, à partir du 32ème km les douleurs aux mollets datant de l’urbain trail ont refait surface ainsi que celles aux cuisses qui elles dataient du début de course. J’ai fait les 10 derniers kilomètres à moins de 8km/h de moyenne, j’ai marché au moins pendant 4kms cumulés en alternance avec la course à 10/12km/h.
Y’a pas de mystère sur marathon faut faire du spécifique et du long… ou être un coureur talentueux pour tenir le rythme après le 32ème km.
Dommage car il faisait 6/8 degrés sur l’ensemble de la course avec une bonne bruine ce qui me convenait parfaitement.
Au delà du manque d’entrainement sur la distance, je sens que je ne suis pas fait pour ça !

Franck Saffioti : 948ème en 3 h 34 min 10.


Trail de Moulinet

Le trail de Moulinet, 4ème du nom, était cette année la deuxième étape nature comptant pour le challenge convivialitat du club. Pour l?occasion, 5 traileurs étaient présents, accompagnés de Sophie qui avait troqué ses running contre une casquette de bénévole-marcheuese, et de Jissé en mode photographe tout terrain.

Plus que pour le challenge, c?est pour la beauté du parcours et la qualité de l?organisation que tous ont participé à cette épreuve. Le tracé, qui reprends en grande partie celui de feu la course de VTT du village (hélas arrêtée en 1996), enchaine les montées à forte verticalité et emmène les participants jusqu?à Peira Cava, pour se finir par une superbe descente de 5 km (également empruntée jadis par une course de VTT, le raid Turini-Sospel-Menton lors de sa première édition, avant qu?il ne se mette à passer par la célèbre descente des feuilles ? descente prise en sens inverse par le trail?).

L?accueil réservé aux concurrents par les bénévoles est aux petits soins sur cette course. Ils sont tous souriants et chaleureux. Le balisage est de plus exemplaire, et le repas d?après course parfait en tout points.

En ce qui concerne la compétition, disputée par près de 150 personnes, Mario s?est classé 65ème en 3h02mn26. De retour de 3 semaines en Chine, malgré son manque d?entrainement il est donc dans la première moitié du classement.

Jean-Michel, futur nouveau licencié recruté par Mario et Le Coach, prends la 31ème place en 2h40mn46. Victime de crampes en fin de parcours il est néanmoins parvenu à les « gérer » pour finir dans le premier cinquième des arrivés.

Charly, qui prépare actuellement le 100 km du Cromagnon, arrive en 26ème position en 2h37mn39. Belle place donc sur une course qui privilégie la vitesse à l?endurance, l?intéressé devrait nous gratifier d?un jolie classement en juin prochain?

Frédéric, le mystérieux nouveau licencié du club, termine 23ème en 2h34mn18. Marc doit prendre contact avec lui pour que nous fassions sa connaissance, par exemple à l?occasion d?une sortie nature.

Enfin, Stéphane, vainqueur de la course l?an dernier, et détenteur du record du parcours, fini 2ème en 2h06mn32 derrière le redoutable Olivier Darney. Après une course effectuée de concert avec Guillaume Besnard, il a prit un léger avantage sur ce dernier dans la descente finale. Il est à noter que les 3 premiers ont à nouveau battu le record de l?épreuve, rassurant pour Stéphane qui pensait avoir fait une mauvaise ascension.

Comme le dit le slogan de l?épreuve, l?avis est partagé par tous : « le trail de Moulinet, quand vous l?aurez fait vous y reviendrez ».