La mairie de Blausasc et l’association La Blausascoise ont réussi leur mission de faire de ce samedi 26 mai une fête sportive dans leur commune. A la tête des bénévoles, Magali Reymonenq, organisatrice efficace du speed limaces et Stéphane Giordanengo (le japonais) que l’on ne présente plus. Ce dernier était à l’origine du battage médiatique pour couvrir et mettre en lumière l’épreuve. De Facebook à France Bleu Azur, personne ne pouvait plus ignorer la course des Limaces. 
Sur les 4 courses du jour, 300 personnes avaient ainsi répondu présent à l’appel du 18 juin (mai pardon) de Stéph pour venir honorer les deux nouveaux parcours trail. Le tracé du 8km restait lui identique à la pemière édition. 
Pour que tout se déroule à merveille, de nombreux bénévoles étaient présents (dont pas mal de Peillon) tandis que les habituels photographes de génie : Claude Eyraud, Gillou ou encore le maestro Franck Payot tentaient de capter les évènements marquants de la journée. Et pour orchestrer les débats, Gilles Rondoni a montré une nouvelle fois qu’il était un speaker de talent capable d’énumérer les performances des coureurs présents ce samedi. 

Le 30km, Zaugg entre chaleur et souffrance

Les spécialistes du trail au long cours s’étaient donnés rendez-vous pour la plus dure épreuve de la journée. Devant, Jean-Marc Zaugg et François Teitgen ont été les plus résistants face aux températures redevenues caniculaires l’espace d’un après-midi. Notre favori Marc Taraud a lui eu plus de mal à venir à bout du labyrinthe tracé par Stéphane. Souvent au ralenti dans les côtes, Marc n’a rien lâché pour décrocher un podium en sénior et une belle sixième place au général. Charly Duvert, habitué à ce type d’effort difficile a joué de stratégie et de maîtrise pour refaire son retard sur des concurrents au bord de l’abandon. Christos Toyas n’a par exemple pas été classé, un abandon ?

Sur la distance intermédiaire, les meilleurs voulaient « s’étalonner » et se jauger avant l’été. A ce petit jeu, Anthony Caverivière a été intraitable. Même s’il ne s’avoue pas spécialiste de la discipline, Anthony a quand même battu le redoutable Cedric Amand.Derrière, le « coureur du mois » Jérémy Payot s’est baladé sur les sentiers blausascois. 15-20ème pendant quelques kilomètres, Jerem’ a mis le turbo pour dépasser d’excellents traileurs comme Rémi Castaings (recordman du trail de la Peira) ou le talentueux Florian Grosso. Il a ainsi terminé 6ème devant Robert Sai, qui sans être en difficulté, a souffert de la chaleur sur les crêtes. Robby n’a pas pu accéléré à sa guise mais a tenu sur l’épreuve un rythme soutenu lui permettant de finir en moins d’1h30. Pour ceux qui s’attendaient à voir surgir Rodolphe Lodetti et bien, c’est Audrey Heilmann qui a franchi ensuite la ligne. Une gestion de course parfaite a permis à Audrey de disposer d’A-L. Zepponi à l’expérience et surtout de gagner l’épreuve chez les féminines ! Toutes nos félicitations car c’est mérité. Derrière, pardonnez l’expression, c’était « le bal des éclopés » avec un Rodolphe Lodetti dans un état de souffrance telle que l’on se demande s’il pourra être le capitaine de son relai à Cipières en toute légitimité sachant que Jérémy sera dans son équipe. (Allez courage !) Rodolphe a malgré tout été encore une fois un grand seigneur samedi puisqu’il a assisté à la chute de Mario Bulgheroni (la deuxième en deux ans) et a escorté ce dernier jusqu’à l’arrivée. Mario était forcément déçu mais ne s’est pas trop ressenti physiquement de sa chute, c’est là le plus important.

Félicité comme il se devait sur le podium par le maire de Blausasc, Laurent Bermon a encore été le héros peillonnais de la journée. En démarrant avec les meilleurs, Laurent a pris un risque qui s’est avéré payant. Olivier Rouchausse de Grasse a beaucoup souffert de la chaleur et a terminé 4ème derrière Gilles Guiochet et le favori Jean-Sébastien Koch s’est trompé au milieu de l’épreuve, perdant là quelques mètres. Mais tout le monde s’est accordé à dire que Laurent était bel et bien le meilleur aujourd’hui, d’une fraîcheur inouïe sous la chaleur accablante.Pour les poursuivants, Courir à Peillon peut être fier car l’on ne comptait pas moins de 12 autres « blancs et verts » surmotivés. Ce fut un grand bonheur pour la plupart d’entre nous car au bout d’un kilomètre, nous étions tous réunis en peloton. Francis Bonnet, parti comme une flèche, ouvrait le bal suivi de Julien Lodetti, Arno Champalle, Stéphane Cittadini, Franck Saffioti, Sébastien Huault, Julien Waltzer et Fabrice Gianquintieri. Pendant la première boucle cette vague blanche et verte est remontée sur quelques concurrents surpris par cet effort collectif. Hélas, comme on pouvait s’y attendre, des coureurs comme Fabrice, Stéphane ou Julien L. en pleine reprise de compétitions ont eu du mal à tenir malgré la satisfaction de retrouver des sensations. Francis a lui aussi perdu des places mais c’est surtout la victoire en V3 qui l’intéressait. Julien W. de retour de blessure a résisté un peu plus longtemps mais a cédé durant la deuxième boucle. Grâce à l’aide sans faille de Séb, il a pu rallier l’arrivée dans un temps assez correct. Ils auront seulement été doublés par les gracieuses soeurs Postic, devenues pour l’occasion une source de motivation (à bon entendeur). Devant, Arno et Franck se disputaient la deuxième place du club derrière l’intouchable Laurent, ne pouvant raisonnablement se départager, ils ont préféré finir main dans la main.Dans le second peloton, Jean-Robert Frey n’a pas cherché à courir au delà de ses limites aujourd’hui, il savait que Francis était imbattable en V3, il s’est donc mis en tête d’achever son épreuve sans souffrance mais en essayant surtout de parfaire son bronzage de plagiste. (Oui les blagues ne sont pas renouvelées d’une année sur l’autre désolé…). Une troisième place en V3 masculins qui fait écho à la troisième place chez les V2 féminines pour Marie-José Nari en pleine phase de progression. Son conjoint, Marcel est d’ailleurs en train de prendre du retard !Enfin, aux deux dernières places du classement, le couple présidentiel qui tels des sages ont compris que chaleur et sport ne faisant pas bon ménage, ils valaient mieux préserver son « pelage ». (c’est juste pour la rime…). Pour cela, on félicitera Marc et Annick Waltzer, nos mentors.