Les photos de Franck Payot accompagné de Corinne (première fan du RCT ! )
Encore une fois : merci ! Merci à tous d’avoir répondu présent cette année encore pour la quatrième édition de la Monta-Cala. Cette cuvée 2012 a été revue et repensée pour vous satisfaire après le debrief’ de l’an passé. Après les éditions réussies de 2009 et 2010, l’aventure « trail » en 2011 avait enchanté certains et rebuté quelques autres ! Ce nouveau parcours était donc celui du consensus où nous souhaitions trouver une alternative profitable. Entre routes et sentiers en pente, vous avez brillé de mille feux ce matin !
Comme chaque année, c’est une équipe de bénévoles dévoués qui vous a accueillis et écoutés, on l’espère, de la meilleure des façons. Ainsi, vos remarques sur le ravitaillement ou vos suggestions pour améliorer le parcours ont été prises en compte.
Nous tenions enfin à remercier tous ceux qui ont rendu cette édition possible, entre ceux qui ont aidé aux inscriptions ou sur le parcours mais également les sponsors. Marc Waltzer, Marc Taraud et Julien Waltzer, les « boss » de la Monta-Cala sont fiers de vous.
Côté sportif :
C’est sous un soleil timide que les coureurs de toute une région se sont retrouvés ce dimanche matin, mais très vite, les nuages se sont dissipés pour laisser apparaître un soleil écrasant. Les courses « enfant » s’enchaînent au rythme des cris de nos bambins. Du coin de l’oeil, on s’aperçoit déjà du talent de certaines jeunes pousses. Pendant ce temps là, l’échauffement bat son plein, ça discute, ça sprinte, trottine, l’heure approche… Parmi les clubs en présence, Courir à Peillon, Le Stade Laurentin, le Spiridon, Sport Ev’ The North Face, les Foulées Contoises, ou le Canal 4.3 de Drap forment le gros du peloton. Les favoris s’entassent sur la ligne de départ, prêts à en découdre.
Le départ se fait dans un faux rythme puisqu’au premier kilomètre, 15 coureurs se retrouvent échappés du reste du peloton. Arrivés sous le tunnel que seul Stéphane Dombrowski, parti en tête, n’a pas cru bon d’emprunter, certains relancent, d’autres craquent, la hiérarchie commence à s’établir. William Struyven et Sylvain Largeaud seront les deux hommes forts de la course. Derrière, Rémi Fantino tente de suivre le rythme imposé mais cède du terrain et se fait doucement reprendre par Christophe Maximilien. David Maarek, un des outsiders lâche lui aussi du terrain.
A la mi-course les écarts sont faits, les coureurs du Stade Laurentin dont Jean-Marie Delétang commencent à reprendre leur souffle et rémontent. Dans la deuxième boucle, Laurent Bermon, pour le podium, Franck Noterman et Jérémy Payot font un retour fracassant mais c’est surtout William Struyven qui assoit sa domination et s’impose sans discussion face à Sylvain Largeaud et Laurent Bermon. William avait inclus cette course en préparation des championnats régionaux sur piste qui auront lieu la semaine prochaine. Il signe aujourd’hui sa 3ème victoire en 4 éditions de la Monta-Cala, Rémi Fantino ayant lui triomphé l’an passé.
Chez les plus jeunes, superbe finish des deux cadets Nathan Bernal et Tristan Bernardoni qui ont assuré le spectacle pour la victoire. Chez les vétérans, belle performance de Pascal Camus, Stéphane Cappellari, Lucas Louvrie et du néo-pistard Greg Fere.
En féminines, Isabelle Russo a fait cavalier(e) seul(e) mais a bien failli assister au retour de la souriante Michèle Simoncelli en fin d’épreuve. Ce duel était observé à distance par Angélique Duchemin qui a merveilleusement décroché le premier podium scratch de sa jeune carrière ! Elle devance d’un cheveu (de Marc Taraud, c’est-à-dire très court) Anne-Laure Carrayrou Radic, elle aussi très en forme.
LA GRANDE NOUVEAUTE de 2012 était l’apparition d’une course-relais pour favoriser la communion dans le sport. Des 25 binômes présents, un s’est détaché très nettement, rien de plus normal quand on sait qu’il était composé de Magali Reymonenq, championne de 100km, et Stéphane Maitenaz, soutien officiel et désespéré de Rémi Fantino. Ces derniers ont terminé avec ni plus ni moins de 5 minutes d’avance sur leurs poursuivants. D’ailleurs derrière la bataille a fait rage avec un duel au soleil entre l’équipe menée par le contois Jean-Luc Politi et Carine Varlay face aux intraitables et infatigables Thierry Kerhornou et Patricia Maout.
Les résultats complets.
Les résultats individuels (sans les duos).
Du côté de Courir à Peillon :
Nous avions également engagé beaucoup de coureurs de notre club pour participer « de l’intérieur » à cette Monta-Cala.
Les superlatifs manquent encore pour qualifier la course éblouissante de Laurent Bermon. Car oui, messieurs-dames, si vous avez pu bénéficier d’un parcours aussi dégagé, désherbé, débroussaillé, vous le devez en grande partie à Laurent qui n’a pas ménagé ses efforts jusqu’à la veille de course. Après un départ dans la foulée des champions, Laurent a accéléré pour se débarrasser de ses rivaux et décrocher un nouveau podium avec la manière. Dans deux semaines au Trail de Cipières, il sera un des relayeurs de Peillon, qui, on le souhaite, nous ramènera la victoire.
S’il vous reste de quoi applaudir après cela, n’hésitez pas à féliciter Jérémy Payot qui confirme, semaines après semaines, son potentiel de futur grand. Après avoir disputé un match de foot la veille, Jérem ne croyait pas beaucoup en ses chances. Tant mieux car cela lui a permis de prendre un départ sans s’enflammer et ainsi de remonter cinq athlètes reconnus dans la dernière boucle… Nouveau podium chez les séniors pour notre « coureur du mois » !
Sur le podium peillonnais, Christos Toyas qui voulait laver l’affront de Blausasc. La leçon a en effet été retenue car Cricri est parti beaucoup plus prudemment que la semaine dernière. Cela lui a permis de dépasser un bon nombre de concurrents grâce à un « negative split » qui ravirait n’importe quel connaisseur. L’expérience de Christos sur course longue était la bienvenue sur ce parcours plus exigeant qu’il n’y paraissait.
Après son retour rassurant à Blausasc, Julien Lodetti voulait confirmer ce week-end. A l’image de Christos, Juju nous a gratifié d’une remontée hors du commun, avec un courage et une envie énorme révélés par les photos par F. Payot. S’il continue l’entraînement, Julien pourra sûrement revenir rapidement sur les bases de son record sur 10km.
Il est suivi à quelques encablures par Franck Saffioti qui une fois de plus a implosé sous la chaleur victime de maux intestinaux, points de côté ventraux, dorsaux etc… Après deux kilomètres avec les meilleurs en point de mire, Franck a payé son départ en sur-régime et s’est progressivement écroulé. L’exil en Europe du Nord est souhaitable pour ce natif de janvier, futur fondateur du mouvement anti-chaleur-pendant-le-sport.
Comme l’avait dit un jour Jules César à Astérix, Francis Bonnet « n’est pas humain » mais surhumain, tel un Superman des temps modernes. Large vainqueur chez les V3, Francis a encore impressionné tous ceux qui ont partagé ses foulées rapides aujourd’hui. Toujours le souffle court, Francis n’a rien lâché pour devancer Yves Bertaina.
C’est ainsi que le jeune Fabrice Gianquintieri a dû constater la supériorité de l’expérience sur la fougue, ne pouvant refaire son retard sur Francis. Cependant Fab’ avait des circonstances plus qu’atténuantes puisqu’il revenait de près de 3 mois de blessure et presque autant de convalescence. Soit une éternité pour ce grand sportif. Allez encore un effort et ça va revenir complètement !
Arrive ensuite la très performante Angélique Duchemin (n’est-ce pas David), en plein progrès depuis quelques mois. Avec un podium mérité ce dimanche, Angélique vient de confirmer sa très bonne prestation sur le 10km d’Edimbourg (-Voir dans le Forum, le résumé épique et comique de David Laroche sur leur aventure écossaise-). Un premier trophée qui devrait en appeler beaucoup d’autres. Congratulations my dear !
Elle laisse par exemple derrière des athlètes aussi affûtés que Cédric Galliano que l’on a eu plaisir à revoir aujourd’hui après une longue absence. Cédric n’est peut-être plus au niveau qui était le sien il y a 3 ans mais continue de tenir le rythme sans faire d’entraînement spécifique. Logiquement, on devrait revoir Cédric dans 6 mois désormais ! 😉
Une inimitié est-elle en train de naître ? Non, on vous rassure mais il ne restait qu’une place, une et une seule place sur le podium V3. Or, Jean-Claude Bougon et Jean-Robert Frey convoitaient tous les deux le précieux sésame. Nos deux légendes ont assez mal vécu la chaleur et c’est finalement J-C qui à l’orgueil a eu raison de J-R. Mais c’est bien avec le sourire que nos deux jeunots ont fini l’épreuve sans trop se soucier des récompenses ou autres futilités, simplement heureux d’être là.
Notre coach international Philippe Cordier est toujours en phase de reprise et a effectué pleinement sa course sans démériter au vu des souffrances affichées sur les photos. Notre mentor montre encore l’exemple mais sa plus grande satisfaction de la journée reste d’avoir vu Laurent briller une nouvelle fois.
Marie-José Nari s’était déplacée avec son fan club principalement constitué par Marcel Guerra, pour briller à la Monta-Cala comme cela avait été le cas à Blausasc. Hélas, la concurrence fut aujourd’hui plus dure en catégorie V2F, empêchant Marie-Jo de remporter un nouveau trophée. Les conditions climatiques ont forcé cette dernière à ralentir un petit peu son rythme habituel pour ne pas finir trop entamée.
En équipes, c’est le relais composé de Greg Athénosy et de Magali Orlandini qui a été le plus rapide en finissant au pied du podium général. Dommage, l’exploit du relais de Pan-Bagnat était proche !
L’équipe menée par David Demarty termine deuxième de Courir à Peillon avec un David survolté sur les routes du Paillon, à bloc pendant les deux premiers kilomètres de l’épreuve. S’il avait pris le départ avec les individuels, nul doute qu’il serait passé largement en tête à l’entrée du tunnel.
Pour compléter notre podium intra-club, on retrouve, Philippe Berger et Chantal Meillerand, exemplaires de régularité sur le long de la course relais. Et peut-être même que Chantal est allé plus vite que Philippe, mais chut ça faut pas le dire !
L’équipe de Rodolphe Lodetti et Vannesa Baldi s’est aussi bien éclatée surtout si l’on regarde les photos de F. Payot. Indiscutablement, Rodolphe gagne le concours de grimaces devant l’objectif !
Tu vois Gillou on ne t’oublie pas !