– 100 km de Millau / Boucles Berluganes / La Picholine

100 km de Millau

Bravo à nos héros, Sébastien Huault et Jean-Claude Bougon qui ont terminé cette incroyable épreuve de 100 km.

Les cents kilomètres de Millau : L’autre dimension par Sébastien Huault.

C’est donc sous un soleil splendide et un décor de rêve que nous nous sommes retrouvés en ce dernier week-end de septembre avec Jean Claude et quelques copains du Spiridon pour participer aux 100 kilomètres de Millau. Il s’agit d’une épreuve de course à pied sur route goudronnée appartenant à la famille du grand-fond[]. C’est le plus vieux 100 kilomètres français ; il se dispute à Millau tous les derniers samedis du mois de septembre depuis 1972. Son profil ardu et le cadre en font l’une des plus prestigieuses courses d’ultra-fond françaises, surnommée « La Mecque du 100 km[] ». L’épreuve se commence par une boucle de 42,2 km le long du Tarn sur laquelle se dispute en même temps un marathon ; le profil est relativement lisse, avec quelques légers faux plats sur la première partie et une seconde partie légèrement plus vallonnée. La suite est un aller-retour entre Millau et Saint-Affrique (57,8 km) ; il comporte deux côtes raides (dont le col de Tiergues) à surmonter dans les deux sens[]. L’aller-retour passe sous le viaduc de Millau, le plus haut ouvrage de son genre[]. Pour moi participer à cette épreuve était un rêve depuis mes débuts en courses à pied. C’était le graal à atteindre, le paradis du coureur à pied, l’aboutissement de plusieurs années d’entrainement. J’ai donc pris la décision dès janvier de m’inscrire à cette épreuve. Je pense que depuis mon inscription il ne s’est passé un jour sans que j’y pense.

Vendredi 25 septembre : le grand départ et la matérialisation du défi

Je dois bien l’avouer, je n’ai pas beaucoup dormi la nuit du jeudi….. Nous nous retrouvons avec Jean Claude, ma famille et Olivier mon ami suiveur en or. Nous voilà parti pour 5 heures de route direction Millau. Quand le Viaduc est apparu devant nous beaucoup d’émotion et d’appréhension sont monté en moi….. Mais le temps est à l’action. Cette journée fut fortement agréable avec un petit resto bien sympa pour manger des pattes et petite visite de Millau. Puis retour à la réalité pour aller chercher notre dossard. Là encore quelle émotion quand tu entres dans la salle des fêtes et que tu passes devant l’arrivée ! Le village marathon de Millau est incroyable ! Du jamais vu dans ma vie de coureur ! Je vous enverrai des photos. Je crois que c’est le seul village marathon où il y a plus de bouffe que de sportsJ) ! Fromages, saucisson, charcuterie en tout genre, foie gras, pâtisseries, vin et quelques paires de chaussures pour faire bien. A ce moment j’ai pensé à tout ce que j’allais me mettre dans le cornet après la course ! La journée s’est terminée sur un super moment avec les copains du spiridon. Une pression, quelques blagues et du chambrage (J’ai pris cher avec mon accompagnateur, ils ont comparé notre vélo à une caravane avec tout ce que nous avions apporté). La fin de soirée fut destinée à préparer le matos, mes petits sachet ravito (qui m’a valu pas mal de chambrage aussi !) et à manger la pasta ! Le dodo fut très bon.

Samedi 26 septembre : Le jour de vérité et le grand rêve.

Le départ : La météo est parfaite avec un grand soleil et température clémente pour moi. Nous nous retrouvons à 8h30 avec le spiridon pour une petite photo, dépôt des vêtements aux vestiaires encore quelques chambrages et en avant ! Tous les coureurs ont rendez-vous à 9h30 pour un cortège jusqu’à la ligne de départ. Les coureurs suivent la fanfare de Millau pour aller de la salle des fêtes à la ligne de départ. Là encore c’est un moment de forte émotion. Tout remonte en toi : Les doutes, la joie, les moments difficiles de l’entrainement et les raisons pour lesquelle tu es là. Comme d’habitude mon père va m’accompagner sur ces 100 kilomètres.
10h tapante et » paf » coup de pistolet et c’est parti pour 100 kilomètre !

 

Le marathon Millau/Le Rozier/Millau

Comme à mon habitude départ prudent et surtout à mon allure. 10km de moyenne avec 14min de course à 10,4km/h et 1min de marche. Tout se passe très bien, la seule difficulté est que je suis le seul à adopter cette technique depuis le départ…. Dur de ne pas se faire percuter ou de ne pas gêner les autres coureurs. Jean Claude quant à lui est parti plus vite et accompagne les autres membres du spiridon. Je retrouve mon accompagnateur au 7em kilomètre, que ça fait du bien. Franchement Millau c’est aussi une aventure humaine que l’on partage avec son accompagnateur. Pour moi c’est une des clefs de la réussite ! Le parcours est magnifique dans les gorges du Tarn, il y a des points de vue splendides, des villages magnifiques et fleuris. Ma famille et Cécile nous encouragent sur plusieurs endroits du parcours, ça donne vraiment du courage ! D’un point de vue sportif quoi dire…. Ma stratégie était de compter exclusivement sur mes propres ravitos pour ne pas m’arrêter. C’est une course d’attente. Tu fais le dos rond, tu attends .Tout va bien pour le moment, je retrouve Jean Claude juste un peu avant le semi qui lui s’est mis à son allure. Je lui chante pour l’encourager : «  Qui c’est les plus forts, évidemment c’est les verts » (dur pour un supporter Nissart). A un moment donné quelqu’un m’interpelle : « Ça sent la méthode Cyrano », c’était Bruno Heubi  qui suivait une athlète à lui!!! Physiquement et moralement tout va bien mis à part un petit coup de mou vers le 35em kilomètre (certainement due à une forte augmentation de la température) vite corrigé avec des blagues de mon accompagnateur. Au marathon je retrouve mes copains du spiridon mais je ne m’arrête pas au ravito. Je suis pile poil dans mes temps (le métronome est en action). J’avale mon petit sandwich, mes figolus, un peu d’eau pétillante et avant pour la seconde boucle !

 

La deuxième boucle Millau/St Afrique/Millau

C’est là que le 100 kilomètre commence vraiment. C’est une distance exigeante où le fait d’avoir géré son marathon est essentiel ! La boucle commence par une montée vers le village de Creissels puis la première difficulté du jour, la monté du viaduc : 1,2 km à 12% de moyenne avant d’arriver aux pieds du viaduc au kilomètre 50. Fraichement quand tu te retrouves au pied de la monté et que tu vois le viaduc c’est super impressionnant ! Pour ma part je gère ma monté toujours dans une tactique d’attente (tu n’as pas le choix sur 100 bornes). Une fois cette difficulté passée c’est le soulagement, on repart sur 4 kilomètres de descente jusqu’à St Georges de Luzençon. A l’entrée du village c’est que du bonheur comme le dit si bien Carine. Je cours Quasiment seul, personne à moins de 300m. Quelle sensation de liberté ! Là ce fut le moment de jubilation de la course : Bruno Heubi qui repasse à côté de moi, qui m’encourage et me félicite pour ma gestion de course ! Mes chevilles ont triplées de volume je croisJ) ! La suite est un peu moins réjouissante. S’en suit une longue portion presque droite, de 7 kilomètres en faux plat montant jusqu’à St Rome de Cernon….. Interminable, Un enfer, chiant comme la mort. Les muscles commencent à tirer, l’allure baisse le cerveau se réveille. Les encouragements de ma famille réussissent à me tenir. Pas bon signe pour le début de la seconde difficulté du jour… La mythique monté de Tiergue est devant moi, 4 kilomètres de monté avec un départ à 10% puis une pente plus douce. Suit ensuite la descente de 7 kilomètres La chaleur et le soleil sont à leurs apogées, mon bide commence à faire mal….. Je perds du temps….. Le meneur d’allure 10h et 10h30 s’éloignent. Commence le long épisode dépressif jusqu’à St Afrique. J’essaie de mettre encore le cerveau en veille. Tu es mort sur 100 kilomètres si tu commences à penser et à t’apitoyer. A St Afrique je pense à Antoine et à David. Je décide de ne pas m’arrêter. Un spasfon, un doliprane, deux verres de coca et en avant Guingamp pour le retour. Ma famille est encore là pour me soutenir ! Qu’est-ce que ça fait du bien ! Je demande à m’on accompagnateur de faire rapatrier mes affaires à Millau (comme cela je n’ai plus le choix). C’est simple le parcours de retour est le même qu’à l’aller mais dans l’autre sens. Psychologiquement c’est dur. Là je change de stratégie, le but n’est plus le temps mais finir. Terminer le 14/1 maintenant j’alterne marche longue et course dans la montée. Petit à petit le moral revient, la forme aussi et la température commence à baisser ! Je discute avec mes compagnons de galères, je pense à la bière et à la charcuterie qui m’attendent. Mon suiveur me raconte des blagues, me raconte l’histoire de Millau, du Viaduc, de la région grâce à wikipédia, me dit qu’à l’arrivée à Millau il y a pleins de pompomgirl 😉 !!!! Je me remets dans une spirale positive ! Les encouragements des copains du spiridon que je croise dans l’autre sens pour descendre vers St Afrique m’aident beaucoup ! Ce qui est exceptionnelle avec ce type de course c’est l’entraide entre coureurs. Dans la descente de Tiergue au 80em kilomètres je rattrape le meneur d’allure 10h30.   C’est là que la course bascule, je me décrispe, prend confiance et comme le parcours est plus facile reprend mon 14/1. Je suis quasiment certain de finir maintenant !!!!! Ma famille est de retour à St Rome, quel bonheur ! Je leur demande de préparer l’apéro pour quand j’arrive ! La prochaine fois que je les verrai se sera pour l’arriver !!!! Je croise Jean Claude qui m’encourage et me dit que sa course se passe bien, pour l’instant il est dans ses temps ! Le retour St Rome/St Georges est toujours aussi horrible……. J’essaie de m’inviter aux tables des gens qui boivent l’apéro sur le bord de la route mais tout le monde me dit de filer ! Je continue toujours de doubler et je prends de l’avance sur le meneur 10h30 !!!! Ca y est la délivrance !!!! Je retrouve a monté du Viaduc, dernière difficulté du jour !!!! Je double toujours !!!!!!! Le jour est en train de tomber c’est tout simplement magnifique, je me sens au parais des coureurs à pied !!!!!!! La jubilation vient au moment où je vois le panneau 90 kilomètres ! Je sais que je vais finir, je regarde le chrono et je vois aussi que je vais finir en 10h30 maximum ! Quel bonheur ! Dans la monté du Viaduc je reprends mon alternance marche/course et je double encore des coureurs. La redescente sur Millau est terrible pour les articulations mais ça tient ! Je me fais doubler par une fusée qui sort de nulle part. Il s’agit de l’athlète de Bruno Heubi que je recroise également. Là il reste 6 kilomètres et le parcours redevient facile, la nuit tombe à Creissel. Je retrouve des jambes comme si je commençais de courir. Mon ami accompagnateur me met la musique de rocky : « The eyes of the tiger » et là j’ai l’impression de taper sur des carcasses dans une chambre froide !!!!!! Enfin le panneau Millau !! Plus que 3 kilomètres ! Là les émotions reprennent les dessus. Je suis dans Millau et les riverains m’encouragent. Le panneau 99km est devant moi, quelle fierté, je pense à ma famille, à mon père et à l’entrainement effectué pour en arriver là ! Ça y est je rentre dans le parc de la salle des fêtes. Ma sœur court avec moi sur 400m pour m’accompagner jusqu’à l’entrée de la salle !!!!! Enfin la lumière, le speaker qui cite mon nom, la ligne est franchie !!!!!!!!!! 100km !!!!!!!!!! Victoire !!!!!!!!!!!! Je termine en 10h15min58sec. Ma famille est là pour me féliciter, quel bonheur ! Cerise sur le gâteau, je croise Bruno Heubi qui me félicite de nouveau et prend la pose avec moi. Maintenant un petit massage et à moi le gras !!

Jean Claude quant à lui franchira la ligne d’arrivée en17h47min18sec. Il m’a confié s’être arrêté à St Afrique pour attendre une amie en grande difficulté et qui faisait son dernier 100 kilomètre de Millau. C’est aussi cela l’ultra : la solidarité et l’entraide. Ce Jean Claude est vraiment un grand monsieur !!!!

Pour finir je tiens vraiment remercier tout le monde, ma famille, Olivier mon accompagnateur, mes 2 coach David et Antoine ainsi que l’ensemble du club. Une chose est certaine, je sors changé de cette expérience. J’aurai appris plein de chose sur moi-même. C’est vraiment une expérience magique et unique. Je recommencerai c’est certain !!!

Séb Huault : 103ème en 10 h 15 min 58.
JC Bougon : 1276ème en 17 h 47 min 18.


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Boucles Berluganes

De nombreux peillonnais étaient alignés soit sur le 7 soit sur le 14 km et nous avons raflé beaucoup de podium.

Le récit de Jean-Claude Forma :

La famille Laroche m’avait gentiment invité dans leur belle voiture pour nous rendre à cette course ,nouvelle pour la plupart d’entre nous.
Après une erreur de parcours en voiture à cause d’un GPS non mis à jour, d’un départ de course difficile à trouver, n’est ce pas co-coach Antoine que nous avons récupéré sur le port, nous sommes enfin arrivés à retirer nos dossards en temps et heures pour ensuite nous échauffer  avec la grande famille de Courir à Peillon.
Nous avions décidé ,David et moi de faire nos allures marathon (2 x 5000m sur le plan ) pendant la course ,en faisant les 2 boucles (environ 14 km), nous avons donc pris le départ parmi les derniers ,afin de ne pas être aspiré par ceux qui faisaient qu’une boucle .
Après un premier kilo relativement plat ou nous sommes rentrés dans notre allure, une belle cote s’annonçait ,impossible bien sur de tenir du 12km/h avec ce dénivelé, surtout pour moi qui ne suis pas à l’aise en montée.
J’ai donc décidé de laisser partir coach David ,qui non content de rattraper Angélique, l’a aussi semé (preuve à l’appui sur photo ou nous sommes Angélique et moi ).
Enfin me voilà arrivé sur un faux plat descendant, j’accélère tranquillement pour reprendre un bon rythme, David n’est pas très loin et le ravitaillement fait le reste ,nous voilà de nouveau ensemble.
Pas pour longtemps ,dans la descente un peu plus accentué ,j’accélère franchement quand je pense David derrière moi ,erreur sur la personne ,c’est Angélique qui est à mes basques donc je l’invite à s’abriter derrière moi et hausse la cadence ;je me dis que David va m’engueuler parce que je ne suis pas raisonnable ,mais tant pis ,les jambes tournent bien ,profitons en !!!
Une fois arrivé vers le port pour la fin de la première boucle je rattrape un coureur anonyme ,mais bien sympa ,nous voila nous tapant la causette ,et moi de faire la pub pour notre club.
Fin du premier tour ,je dis à mon nouveau collègue de monter à son rythme ,moi je décide pendant la montée de m’accorder ma récup prévu entre les 2 séquences d’allure marathon .
Bien m’en prend, alors que je suis presque au pas ,un coureur italien me rattrape ,et me voila reparti à tchatcher en italien de cette p…. de montée qui semble encore plus dure…finalement je lui explique que puisqu’on a pu parler ,on a récupéré et  lui tout content de le savoir.
Je pensais que David allait revenir sur mes talons après cette montée  à allure escargotique, pendant le faux plat je fais quelques pas chassés ,un peu de marche arrière (comme à l’entrainement quoi) pour voir ou est David, point de coach à l’horizon , une dernière pensée pour lui et j’envoie la sauce ,je rattrape un coureur qui a eu l’outrecuidance de me doubler pendant mes exercices, il essaie de s’accrocher (mais loyalement)  à mes basques ,j’accélère encore un peu et il décroche ,à la fin de la descente ,je rattrape à nouveau le même coureur qu’à la fin du premier tour ,et nous voilà reparti pour une causette amicale ,je l’invite à finir ensemble ,ce qu’il accepte volontiers ,lui V1 et moi V2, je l’encourage sur les derniers mètres à accélérer progressivement avec moi et nous franchissons ensemble la ligne d’arrivée sous les hourras d’une foule en délire ,il n’y a qu’à Courir à Peillon que l’on voit ça.
Après une bonne tourte da bléa ingurgitée ,je repars courir un peu, et oui j’essaie de suivre le plan du jour MOI, et en revenant de ma récup ,on me dit que j’ai fait un podium , comme quoi les meilleures choses arrivent souvent quand on s’y attend le moins.
J’ai passé vraiment une super matinée ,grâce à vous tous ,mes amis de Courir à Peillon, je suis tellement content d’être dans cette belle équipe de copains , bons vivants, solidaires …………et performants, n’est ce pas les filles !
Merci à vous tous

Sur le 7 km :
Robert Sai : 4ème en 27 min 38 podium.
Julien Waltzer : 14ème en 30 min 54.
Antoine Vissuzaine : 19ème en 31 min 46.
Hubert Zelazowski : 23ème en 33 min 11.
Fadi Madani : 30ème en 34 min 34.
Séverine Cetlin : 40ème en 35 min 19 podium.
Thierry Bisson : 41ème en 35 min 20.
Angélique Duchemin : 44ème en 36 min 28 podium.
Magali Ruyssen : 85ème en 44 min 49.
111 partants.

Sur le 14 km :
Jean-Claude Forma : 43ème en 1 h 09 min 55 podium.
David Laroche : 54ème en 1 h 13 min 49.

Merci aux enfants ainsi qu’à Greg, Séb, Marc et Annick pour les encouragements !


La Picholine

Franck Saffioti y termine 4ème à seulement une seconde du podium.

– Rétinarace / Sospel / Grand Prix de Gairaut / Odysséa Cannes

Rétina Race

SEBSCHUTZRetina

Sébastien Schutz : 6ème en 20 min 36 (podium catégorie).


Trail de Sospel

Victoire au scratch de Cédric Dubois en 4h30 avec une demie-heure d’avance sur son second !


 

Grand Prix de Gairaut

Cela avait beau être ma huitième participation, le déroulement et le résultat de la course ont été particulièrement inattendus.

La veille pourtant je n’envisageais pas encore de participer à cette course à laquelle je viens pourtant en voisin et se déroulant dans le magnifique cadre de la colline de Gairaut offrant une vue superbe sur la ville de Nice.

Notons cependant que c’est après la course ou à l’échauffement que nous prenons le temps de regarder le paysage en longeant le Canal de Gairaut ou la magnifique cascade devant laquelle nous passons à deux reprises.

Auréolé depuis la veille du challenge Convivialitat, organisé par mon club Courir à Peillon, et que je remportais pour la première fois après trois saisons au sein d’un groupe que je co-entraîne depuis un an, c’est avec un esprit de performance de lendemain de soirée que j’appréhendais la course sans prétendre à autre chose que d’y faire ma sortie longue dominicale.

Pourtant rien ne s’y passe comme prévu, et dans le bon sens du terme.

La première montée vers l’Aire Saint Michel se fait avec une facilité dont je suis le premier surpris, tant le dimanche précédant un gros coup de fatigue m’avait contraint à réduire ma sortie d’endurance de la moitié de sa durée.

Après avoir longé le Canal et terminé la première boucle, un bref coup d’œil vers mes poursuivants à la faveur d’un long virage me permet d’observer que si mon avance sur eux est confortable elle ne leur est pas insurmontable et la deuxième ascension sera déterminante, d’autant qu’il s’agit d’un petit groupe et certains d’entre eux tenteront d’accélérer pour se départager avant l’arrivée.

Un spectateur s’occupant à compter les coureurs m’annonce à la treizième place.

Treizième ! Les podiums étant faits sur le classement général puis par catégorie sans qu’il y ait de cumul, le calcul est simple. Trois premiers, trois séniors au moins devant moi, je sais qu’il y a une féminine, deux de ma catégorie (V1), cela fait 3+3+1+2=9. Pour peu qu’il y ait d’autres séniors ou des coureurs d’autres catégorie, en étant treizième je peux très bien être le troisième quadra !

Raison de plus pour relancer toujours et encore, non seulement pour distancer le quatorzième, mais aussi pour tenter de revenir sur le douzième, dont je ne sais pas encore que c’est un de mes collègues de club.

La deuxième boucle du parcours restera toujours avec cette motivation, et mon classement ne bougera pas jusqu’à la ligne d’arrivée après cinquante-huit minutes de course.

Quant à mes calculs, ils étaient fondés, et je me classe troisième de ma catégorie !

Plus fort encore, les deux autres représentants de Courir à Peillon présents à la course, montent sur le podium. Giacomo deuxième V2 et Jean-Robert deuxième V4.

Et le quatorzième ? Après nous être serrés la main à l’arrivée, il m’avouera m’avoir toujours eu en ligne de mire sans jamais réussir à revenir sur moi. Seulement quatorze secondes nous séparent !

Classements :

1er GAUTHIER David en 44’21’’
2e ARNEODO William en 51’08’’ (à 6’47’’ !)
12e GENTI Giacomo en 57’16’’ (2e V2)
13e VISSUZAINE Antoine en 58’36’’ (3e V1)
46e FREY Jean-Robert en 1’08’58’’ (2e V4)
74 coureurs classés


Odysséa Cannes

– Semi de St Max / Ultra Trail CA / Tri de Cap d’Ail

Semi de St Maximim

Franck Saffioti était le seul Peillonais au départ. Voici ses impressions :
« Petit souci au départ puisque je pensais faire le 10km…
Sauf que pas sûr d’avoir un dossard ! Je prends pas de risque et passe sur le semi qui partait une demi heure avant (donc pas d’échauffement et à jeun…).
Mais ! On ne m’accepte pas la licence 2014-2015… Après avoir obtenu laborieusement mon certificat en photo, je prends le départ. Méfiez-vous pour vos prochaines courses !
Troisième embêtement : ma montre se casse ce matin et en plus dysfonctionne dès le départ. Par conséquent j’ai commandé la Garmin avec le capteur cardiaque au poignet, je vous ferai un retour sous peu !
Pour la course, rien à dire, j’ai essayé de gérer pour ne pas prendre des crampes à la fin. 39’55 et 39’40 sur chaque 10km. J’ai essayé de courir en groupe ce qui est plus sympa. 11ème et 1er SEM (au non-cumul).

Franck Saffioti : 1 h 23 min 49 11ème et 1er sénior.


Triathlon de Cap d’Ail

Greg et Julien, accompagnés par Blaise avaient opté quant à eux pour un triathlon pour la reprise de la saison.
Blaise sortira en premier de l’eau suivi par Greg et Julien. Le vélo aura permi à Julien de rattraper Greg et la course à pied maintiendra les positions.
C’était bien cool en tout cas il faudra se tenter ça en étant plus nombreux ça pourrait être un super défi !

Julien Waltzer : 141ème en 1 h 40 min 54 sec.
22’10 (202ème) + 3’43 + 39’35 (139ème) + 1’36 + 33’53 (48ème).
Greg Bacci : 154ème n 1 h 42 min 49 sec.
19’32 (172ème) + 3’25 + 42’02 (167ème) + 2’34 + 35’18 (75ème).


Ultra Trail Côte d’Azur Mercantour

Jean-Pierre Spies était lui sur l’Ultra Trail :
« Petit compte-rendu d’un week-end exceptionnel, où j’ai eu la chance de vivre la course de l’Ultra trail Côte d’Azur Mercantour d’une autre manière en faisant l’assistance de Hans qui est arrivé 3ème.
Une aventure formidable, une départ au bord de mer, un circuit sur toutes les petites routes de nos montagnes, de jour et de nuit, des rencontres, de l’attente, un coucher de soleil à a Madone d’Utelle et un petit jour à la Madone des Fenestres, un ravitaillement en pleine montagne à rejoindre à la marche en compagnie de Magali et des enfants qui m’avaient rejoint, et une belle arrivée pour un podium à Saint-Martin Vésubie !
Puis dimanche, c’était à nous de prendre le départ du 22 km (chacun son tour, chacun sa distance !) à 10 heures, au grand soleil, avec là aussi une chance de faire un parcours magnifique, une bien belle montée dans le vallon des Anduébis, le passage au col Saint Martin, la cime du Conquet avec une vue extraordinaire au dessus des falaises du côté sud, le pic de la Colmiane, et la descente vers Saint-Martin Vésubie où je suis arrivé après 3 h 21 de course ! (Magali en 2 h 57, 3ème SF).
Une belle promenade alpestre dans une ambiance chaleureuse ! »