L’an dernier, Carine m’avait vanté la qualité de cette course et de son parcours vallonné à souhait alternant route et sentier.
Cette année, pour la deuxième édition, un déluge ininterrompu s’était invité ce qui n’empêchait pas cent-trente concurrents de prendre le départ (pour deux-cent-dix-sept classés l’an dernier).
Mon objectif premier, outre de découvrir ce parcours, était de faire ma première sortie longue marathon de la saison en totalisant une heure quarante-cinq avec l’échauffement, la course et la récupération.
Dès le départ, certains concurrents tentent d’éviter une grande flaque d’eau, sans vraiment réaliser que quoi qu’il advienne, nous arriverons tous trempés comme des soupes de la tête au pied.
Il a donc fallu remonter tout ce peloton sur les premiers kilomètres routiers et descendant de la course avant de poursuivre en montée sur sentier forestier.
Chaque bosse me semblait plus difficiles les unes que les autres, et je perdais chaque fois quelques longueurs sur le petit groupe dans lequel j’évoluais avant de revenir lorsque le dénivelé s’inversait.
Deux kilomètres avant la ligne d’arrivée, un concurrent m’annonce « la dernière bosse », sans savoir qu’il me donnait par cette indication une motivation inespérée.
Je serrais alors les dents pour m’accrocher au mieux au groupe dans cette ultime difficulté, avant d’accélérer l’allure en haut de la bosse reprenant ainsi plusieurs places.
Il convenait cependant d’être infiniment prudent afin d’éviter une éventuelle chute dans la descente glissante et comprenant nombre d’escaliers alors que je tenais mes lunettes à la main depuis longtemps en raison de la buée sur les carreaux !
Dans le dernier kilomètre, je maintenais ce rythme soutenu pour tenter (sans succès) de rejoindre encore un concurrent et empêcher le suivant de me rejoindre alors que je l’entendais derrière patauger dans les flaques d’eau.
Dans ces conditions météo dantesques, je boucle le parcours difficile de 10,200 kilomètres en 46’43’’ avant de partir aussitôt pour une récupération de dix-neuf minutes précises pour faire le compte.
L’an prochain, sans doute, je pourrais observer sur le parcours les fameuses fontaines de 1906.
Classement :
- VISSUZAINE Antoine 19e/98 – 4e V1 en 46’48’’
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