Sur cette course de 11 km, les membres de Courir à Peillon ont de nouveau fait briller nos couleurs.
Même si je ne suis pas trop au fait du règlement, à priori Franck et Elise se qualifient pour la finale 1 du défi varois.
Les résultats : SAFFIOTI Franck : 4ème en 42 min 46 FERNANDEZ Elise : 68ème en 53 min 43 BOUGON Jean-Claude : 228ème en 1 h 08 min 11 VISSUZAINE Antoine : 230ème en 1 h 08 min 25
Lors de certaines courses, tout se déroule sans accrocs et nos coureurs trustent les différents marches des podiums.
Cette année, c’est exactement ce qu’il s’est passé lors du souvenir Jean Sassone. Franck Saffioti, notamment a magnifiquement remporté cette course après une jolie lutte avec plusieurs adversaires. Après un départ prudent il a remonté tous ses concurrents pour déposer le dernier, dans la longue redescente du parc Estienne D’Orves.
Derrière lui, Julien, Seb, Greg, Séverine et Marie-Claude ont tout donné et rapporté quelques coupes. Bravo à tous nos champions et à Alain Lakchal qui a fermé la marche.
Les résultats :
SAFFIOTI Franck : 1er en 45 min 01 WALTZER Julien : 9ème en 47 min 57 (podium caté) CHEVROLLIER Sébastien : 17ème en 51 min 23 BACCI Greg : 18ème en 51 min 33 CETLIN Séverine : 65ème en 1 h 02 min 17 (podium caté) SERGENT Marie-Claude : 90ème en 1 h 10 min 07 (podium caté)
Elle clôt la série des entretiens avec les vainqueurs 2019 et nous avions un marché avec elle, Amadelise Juan, qui organise également Les Foulées Contoises le 6 juillet 2019 : tu cours la Monta-Cala, par contre tu gagnes ! Et devinez quoi ? Objectif atteint.
Alors Elise Fernandez, cette année sportive est vraiment exceptionnelle avec encore une victoire ! Tu nous racontes ton 8 km ?
Ce 8 km : un départ très rapide. Mes deux adversaires sur le challenge sont là et je dois me placer dès le début d’autant que la course est courte. Sur les 2 premiers kilomètres, Corinne prend la tête et la garde jusqu’à la fin de la montée. Puis sur la descente sur route, en allongeant mes foulées je la rattrape petit à petit puis la dépasse et je me retrouve première. Mais arrive Celine Guieux qui est une très bonne coureuse de route. Elle a une allure très soutenue. Elle me dépasse et on est ainsi au coude à coude pendant toute la descente. J’ai hâte d’arriver sur le plat afin de réduire l’allure. Arrivent enfin les dernières petites montées et je passe devant et je le reste jusqu’à l’arrivée. Une course très serrée tout le long et c’est ça que j’aime.
On te voit sur route avec un joli record aux alentours des 42 min mais aussi performante sur trail. Comment tu expliques cela ?
J’arrive à ameliorer mes performances sur route et trail car j’ai l’impression que l’un est complémentaire de l’autre. Le trail m’apporte de la puissance et la résistance à l effort d’un point de vue musculaire quand la course sur route m’aide à ne pas lâcher sur le trail dans les moyennes montées et a conserver une allure et ne pas marcher.
Quelle est ta semaine type d’entrainement ?
Ma semaine type c est 3 à 4 entrainements par semaine. Deux ont lieu le midi sur les sentiers aux alentours de Contes. Mon parcours préfèré c’est la montée du village de Contes aux ruines de Châteauneuf car en une petite heure on se retrouve dans un paysage de moyenne montagne avec un superbe panorama. C’est magnifique et le parcours est technique et assez sympa. Puis 1 entraînement sur piste avec le club et une sortie longue le week end sur route et sentiers.
Pas mal ! Peux-tu nous parler de tes prochains objectifs ?
Les prochains objectifs : augmenter la longueur de mes distances sur le trail. Atteindre un 40 km comme le trail des balcons d azur par exemple. Et conserver ma forme actuelle car c’est ma meilleure année sportive. Je prends énormément de plaisir à chaque competition .
Franck Saffioti est un adepte des défis en course à pied. Il avait proposé sur son réseau social préféré, Strava, d’enchaîner le 5 km de Fréjus à 19 h et le 10 km à 20 h.
Jérémy Payot et Julien Waltzer ont relevé le défi tout en ne contestant pas la supériorité de celui qui a créé une philosophie du Running, le Saffiotisme.
Donc, la course ? Sur ce 5 km particulièrement plat mais difficile (vent de face, petits passages dans des flaques de sable, relances nombreuses), le course de nos 3 compères fut bonne.
Les résultats
SAFFIOTI Franck : 10ème en 17 min 11 PAYOT Jérémy : 17ème en 18 min 08 WALTZER Julien : 20ème en 18 min 43
10 km de Fréjus
Après des encouragements prodigués pendant le 5 km, une bande de Coureurs à Peillon a rejoint Franck (et Jenny bien sur), Jérémy et Julien. Alors que Jérémy et Julien ont géré tout en baladant la star du jour, Noah, dans sa poussette, tous les autres se sont employés selon la forme du moment.
Les résultats :
SAFFIOTI Franck : 46ème en 37 min 24 PAYOT Jérémy : 374ème en 48 min 28 WALTZER Julien 375ème en 48 min 28 CORDERO Dorothée : 549ème en 52 min 23 SERGENT Marie-Claude : 670ème en 55 min 38 FORMA Jean-Claude et Martina (pour un record) : 677ème en 57 min 43 BOUGON Jean-Claude : 428ème en 56 min 51 BIANCO Carole : 806ème en 59 min 36
Guillaume Capan et Fabrice Sanna étaient au départ du 40 km de l’UTCAM, voici leurs retours :
Guillaume : « UTCAM 40km une journée en enfer… Je vais quand même faire assez bref ? Très bon départ, passage à la Colmiane dans les 15 sans avoir entamé les batteries. Début du Mt Archasse, ah ouais ça monte en fait. Ben ouais 32% moyen sur 3km et 1000 de d+. Du coup gros coup dur aussi bien physique que moral, et pour en rajouter un peu, une vieille douleur derrière un genoux ré-apparaît !!!! Je prévois donc l’abandon au Boreon. C’est pas facile a accepter quand c’est un objectif majeur mais bon … Arrivé au Boreon ma famille et les amis me re boost, je passe chez l’osteo, j’attends un peu et prend la décision de repartir avec la musique. Les derniers 15km m’ont paru interminable, la cime du Piagu trop haute, et St Martin vesubie trop bas mais finalement j’y suis arrivé. Bon entre nous je suis pas sur d’aller rechercher une deuxième médaille l’année prochaine. »
La légende dit que Guillaume s’est même agenouillé à l’arrivée…
Fabrice : « Un trail très difficile 40 kms avec 3000m d’ascension, la montée du mont Archas avec ses 32% de moyenne sur 3 kms et des descentes où on perd 340m sur 1 kms. Mais vraiment magnifique, à refaire avec plus d’entrainement en montée et des bâtons !! »
Triathlon Cagnes/mer et Sables d’Olonnes
Greg Rimbert explose ses chronos sur ce triathlon de Cagnes sur Mer. Sa progression à vélo est juste exceptionnelle et il maintient un 4’40/ km sur le 10 bornes, bravo Greg.
Après une superbe natation, Serge a géré son vélo. Malheureusement des douleurs au dos et aux genoux l’ont contraint à beaucoup réduire l’allure sur le semi. Mais il est allé au bout. Félicitations Serge.
Entretien avec un vainqueur ! Dans la vallée du Paillon, on l’appelle maintenant le cannibale ! Multiple vainqueur à Contes, Cantaron, Peillon, il est le vainqueur de la Monta-Cala 2019 … Laurent Bermon !
Salut Lolo, tu as encore remporté la Monta-Cala de Peillon en mode patron. Tu nous racontes ta course ?
Apres une expérience malheureuse à Ronde des PlagesMenton Marathon Athlétisme où je tombe malade le soir de la course, j’avais une grosse envie de me racheter. Je suis parti dès le depart pour dynamiter la course (on voit en effet Laurent en tête au départ sur la vidéo sur cette page, ndlr) et me retrouver en tête avant l’entonnoir du tunnel. J’ai poursuivi mon effort jusqu’a Châteauvieux, et c’est là que tout bascule : un aiguilleur m’indique un mauvais chemin. Je pars donc dans la mauvaise direction et au bout de 200 m, je retourne en arrière et j’indique donc aux autres que l’aiguilleur s’est trompé (merci Lolo, ndlr ?). Je me remobilise rapidement après ce flottement, je retrouve la deuxième place après un gros effort dans le vallon de Massourde où je me sers de Gilles, pour atteindre le goudron. Apres j’ai accentué mon avance tout le long dans les parties vallonées jusqu’à l’arrivée.
On a l’impression que tu es plus performant encore lorsque le parcours est vallonné que sur le plat. Tu confirmes ?
Les parcours vallonnés comme celui de Peillon sont similaires à des cross, là où je me régale l’hiver. Sur le plat je m’endors.
Tu refuses maintenant de t’aligner sur les grosses courses, type Prom Classic. Tu veux bien nous expliquer ?
Les grosses courses ne m’intéressent pas, elles sont trop chères ! Les cross et les compétitions sur piste c’est gratuit. Payer 8€ pour la course Haribo au semi de nice, c’est une honte ! Mes gamins que j’entraine, à l’ Asd Mentonnais c’est en priorité les cross.
Et quels sont tes prochains objectifs ?
L’objectif, c’est plutot l’avenir de mes jeunes avec lesquels je m’éclate. Tout cela m’apporte énormément et je me dois d’être un exemple. Dimanche après la course, une maman d’un de mes poussins me dit bravo. Je lui ai répondu que je n’avais pas le choix : avec le triplé qu’ils venaient de réaliser, que de gagner !
Merci encore pour tout Lolo : l’état d’esprit, le fair-play, l’abnégation, l’envie de transmettre, et surtout le sens de l’orientation !
Le week-end voire la semaine précédente étant complètement bloqué en vue de la préparation de notre course, peu de coureurs étaient en activité. Cependant, certains ont réussi à sortir les runnings.
Elise Fernandez, qui est multi-bénévole (elle organise en effet la course de Contes) a eu l’autorisation exceptionnelle du président de courir la Monta-Cala. Après un samedi passé à nous aider avec ses filles, et la gestion des courses enfants le dimanche matin, elle a vite enfilé ses baskets pour aller presque tranquillement remporter la Monta-Cala. Ça, c’est fait !
Pour, peut-être, la première fois depuis 10 ans, Franck Saffioti n’était pas à Peillon en ce beau week-end, mais de mariage (pas le sien, il nous l’aurait dit !).
A Falicon le lundi, il est juste devancé par son ami Stéphane Giordanengo (remis de sa déception de la veille) et par David Gauthier.
Qui mieux que Kong Fùfù pouvait devenir le premier vainqueur du challenge grimpeur Strava #TrailPeillon ?
Sur les 3 segments créés pour l’occasion, Cédrick a en effet dominé ses adversaires et selon Thibault qui l’a vu passer lors d’une montée, c’était juste fou !
Mais tout était préparé et Cédrick en a même profité pour ramasser des déchets !
« J’ai pas pris le temps de bien analyser les départs et arrivés des segments, surtout le premier car je n y étais pas retourné depuis l édition 2018.
Sur le départ de course, je sais que les 20 premières minutes sont difficiles pour moi car je subis énormément le tempo du start, ça court bien trop vite pour moi, donc je me retrouve en retrait.
Sur le premier segment dans les premiers mètres je trouve une puce par terre. François était pas très loin devant donc j’accélére et dans une épingle je l’appelle pour lui demander si c’est la sienne. Par chance il remarque qu’il n a plus sa puce et du coup il m’attend puis repart derrière moi. Je me suis dit que j’avais une chance de prendre ce CR même si je n avais pas d’infos sur le gars en tête. Les autres segments étaient plus faciles car ils arrivaient en bas de longues descentes, et comme je descends tranquille j ai pu envoyer avec un cardio bien reposé au départ. Ils sont aussi moins raides que le 1er, donc on peut courir et avoir de l’accroche au niveau des appuis pour être efficace. »
Le patron ! Quand François Holzerny s’est inscrit au trail de Peillon, un frémissement s’est fait ressentir à des kilomètres à la ronde. Cependant en plus d’être un coureur exceptionnel (régulier autour de 2h22min30 sur marathon, 31 min sur 10 km, premier Français sur Nice-Cannes et à La Rochelle, 4ème au Marathon et 10km de Sénart – Grand Paris Sud, podium Master aux France de trail en 2018, vainqueur du Le Défi – Trail & Run 5…) il est également reconnu pour sa gentillesse et son humilité. Il a accepté de répondre à quelques unes de nos questions.
Salut François, tu étais le favori annoncé et tu as gagné. Tu veux bien nous raconter ta course ?
Je n’ai pas survolé l’épreuve loin de là. Le rythme imprimé dès le départ par Eric Descamps et Stéphane Giordanengo entre autres m’a un peu asphyxié. Je n’ai pas pu suivre dans la première longue montée mais l’expérience me permet de me régler sur une allure que je sais pouvoir tenir jusqu’au bout, je suis donc revenu sur Éric progressivement et j’ai réussi à faire un petit écart sur la fin.
Comment as tu trouvé le parcours ?
Le parcours est magnifique, on court tout le long, très bien balisé et tous les aspects de la course nature sont présents : singles roulants, ascensions biens raides, descentes techniques ou rapides et une ambiance très conviviale. Je reviendrai, même pour prendre une raclée !
Il t arrive souvent de t entrainer avec Cedrick Dubois (Kong Fùfù pour les Strava Addict). Vos photos, parcours et allures font d’ailleurs rêver. Hier tu as terminé devant lui (il finit 4ème). S’il te propose une revanche à velo, tu releves le défi ?
Avec Cédrick effectivement on se programme de belles sorties où la priorité est la beauté du parcours sans idée de performance. Par contre il est beaucoup trop fort à vélo, c’est rare d’ailleurs d’avoir ce niveau dans les deux disciplines…
Pour terminer, quels sont tes futurs objectifs ?
Pour les objectifs, je suis déjà prévu sur Ascension Pédestre de la Bonette et si mes mollets ne me lâchent pas et que je peux remettre plus d’intensité un petit Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes à l’automne. A bientôt et pourvu que les coureurs de Peillon frémissent encore quelques temps !
Je vous avais dit qu’il était au top ! Merci François.
Les résultats suivants sont provisoires. Mais ça permet de combler l’attente pour les résultats officiels. 128 arrivants sur le 8 km, 129 sur le Trail et plus de 150 enfants !
Bravo à nos vainqueurs au scratch : – Laurent Bermon et Elise Fernandez sur le 8 km. – François Holzerny et Emmanuelle Flamant sur le 17 km.