Le récit d’Antoine Vissuzaine sur le cross pour tous :

IL FAUT PARTIR À POINT
David, le rendez-vous pour le co-voiturage était à 8 heures 30, pas 8 heures 40 ! Oui, je sais que c?est moi qui suis arrivé en retard mais je suis l?auteur de ce blog alors j?écris ce que je veux.

Bla bla bla?., météo?, bla bla bla?, sport?, bla bla bla?., élections municipales?., bla bla bla?., quenelles au brochet c?est quand même meilleur?, bla bla bla?., contrepèterie?., bla bla bla?,

Mais on n?est pas sur la route de Levens là !

Demi-tour?

Bla bla bla?, sport?, bla bla bla?, Julie comment déjà ?? bla bla bla?, jeu de mots scabreux (mais pas trop fort il y a les enfants derrière).

Arrête-toi ma fille est malade, la route est sinueuse par ici.

Ainsi sommes-nous arrivés tardivement à Levens pour les championnats départementaux de cross, une demi-heure avant le départ de la course, pas inscrits, pas échauffés, en faisant vite c?est possible mais l?échauffement sera bref.

Tiens salut, bonne année, merci, toi aussi, et bon anniversaire aussi c?était mercredi. Oups, mais ce coup de pistolet c?était le départ !

Il a beaucoup plu ces derniers jours, par endroit le grand pré de Levens est particulièrement spongieux et glissant, en novembre, à l?occasion d?un cross au même endroit j?avais apprécié les relances du parcours, ses bosses, ses talus, ses virages, mais le terrain était sec.

« J?aurais dû mettre les chaussures à pointes » est la réflexion que je me faisais avant de réaliser que les dites chaussures étaient dans le coffre de ma voiture avec une autre paire de chaussures, celle équipée de semelles appropriées pour courir, contrairement à celle que j?ai dans les pieds une ancienne paire usée, déclassée, devenue lisse en dessous, et dont l?usage n?est plus du tout sportif !

Une boucle verte, deux boucles rouges. Greg est en forme il me devance de quelques hectomètres. Je n?entends pas ce qu?il m?a dit quand nous nous croisons. Un virage à 180° sur un sol détrempé avec des semelles inadaptées est la recette idéale pour se retrouver étalé de tout son long dans la boue du parcours. Je me relève aussitôt et repars quand un concurrent me lance « on t?avait dit que ça glissait ». C?était donc cela que m?avait dit Greg !

La chute ayant eu lieu devant les filles et la femme de David – qui ne manquera pas d?ironiser sur la situation – je ferais croire à une chute volontaire pour amuser les enfants. Personne ne m?a cru.

Un peu démotivé par cette chute et ce cumul d?infortune j?ai un peu de mal à relancer. J?attends David pour finir la course avec lui.

Royal, bon prince, agissant avec déférence envers mon entraîneur, par amitié, David fini la course deux secondes avant moi (mais ne lui dites surtout pas que je l?ai laissé passer devant, il est persuadé de sa grande performance) !

Puis nous déjeunerons sur la buvette, regarderons quelques belles courses de cross dont celle de Bettina et Chantal, avant de repartir en début d?après-midi?  après avoir désembourbé la voiture !

Les résultats :

– Fabrice Gianquintieri : 8ème
– Greg Bacci : 25ème
– David Laroche : 41ème
– Antoine Vissuzaine : 42ème

A noter la belle perf de Fabrice qui ne termine qu’à quelques secondes d’excellents coureurs de notre région.
Bettina Laroche a participé elle aussi à la course des enfants.

Nous étions prévenus. Malgré l’absence de pluie pendant la semaine, le pré de Levens était très boueux et courir avec les pointes était indispensable.
Nous étions donc 3 pour la dernière course de la journée, la course dite des as. 3 à courir mais avec de nombreux supporters. Plein de Waltzer, petits et grands, Chantal, Greg et Philippe Berger qui comme d’habitude ne sera pas avare de précieux conseils sur le parcours.

Sur la ligne de départ, je dois avouer qu’avec Séb nous n’étions pas très sereins. Peu de partants et surtout d’excellents coureurs. Les dernières places nous paraissaient promises. Pour Jérémy qui revenait de blessure, cette course allait surtout lui servir de point de repère pour savoir où il en était.

Il partait d’ailleurs dans un premier groupe mais sans réussir à se détacher vraiment. Je me placais quelques concurrents derrière lui dans un rythme bien soutenu et Sébastien fermait le train Courir à Peillon quelques mètres derrière.

Au bout de 2 tours, je revenais sur Jérémy qui n’était pas dans un grand jour. Sur les conseils de Philippe B, Jérémy aura tenté de prendre quelques relais afin de décramponner 2 coureurs de l’ASPTT mais les jambes n’y étaient décidément pas.
Pour moi c’était tout le contraire et les sensations étaient très bonnes. Je terminais la course en compagnie d’un coureur de l’ASPTT et nous avons terminé à quelques mètres seulement d’un groupe de 4.
Jérémy terminera 2 places derrière mais c’est dans 15 jours, lors des régionaux que nous retrouverons, j’en suis sur, le vrai Jérémy qui aura alors vraiment oublié sa blessure.

Enfin Séb aura un peu coincé sur les 2 derniers tours. Il reconnait qu’en ce moment il lui en manque toujours un peu pour vraiment faire une très bonne course. Mais ce cross avec des flaques de gadoue parfois jusqu’aux chevilles et ce malgré le manque de réelles difficultés était particulièrement sélectif.

Allez, dès ce mercredi on chausse les runnings et on s’entraine dur pour continuer à progresser.

JW

Les résultats :

Julien WALTZER : 21ème en 39 min 06.
Jérémy PAYOT : 23ème en 39 min 42.
Sébastien HUAULT : 29ème en 41 min 11.

34 partants.