Cross des Iles de Lérins
L’adjectif de « guerrier » (voire même l’équivalent anglosaxon de « warrior ») a été utilisé aujourd’hui pour qualifier les athlètes présents sur l’île Sainte-Marguerite.
La traversée en bateau rappelait déja celle du film Shutter Island. Un temps maussade, à l’anglaise avec un plafond nuageux très bas ont accueilli les coureurs et accompagnants. Pas question de pique-nique sur un sol devenu boueux à cause de la pluie constante s’abattant depuis 11h sur l’aire de départ. Une boue rouge, argileuse qui a taché les tissus des compétiteurs.
Il faut tout d’abord féliciter les deux féminines présentes aujourd’hui. Patricia Maout qui a réalisé une belle course. Une ovation lui est évidemment accordée pour cette entrée spectaculaire et surtout pour avoir choisi de prolonger son avenir sportif à nos côtés. Mais également Chantal Meillerand, accompagnée de son supporter préféré Philippe, qui a gagné quant à elle sa catégorie, assez désertée cela dit. Mais cela n’enlève rien à la performance, n’est-ce pas Chantal…
Chez les garçons, la disette évidemment. Le niveau exceptionnel de ce cross n’a permis à aucun de nos coureurs de remporter de trophée.
Notre plus grande chance aujourd’hui se trouvait peut-être dans l’épreuve des vétérans avec la présence de David Demarty. Sa course épique a été une démonstration de pugnacité. Après une chute au premier virage de la course, David a réussi, les genoux en sang et les jambes immaculées de boue a remonter peu à peu sur ses adversaires du départ malgré un patinage récurrent sur la deuxième bosse.
Dans la course élite, Rodolphe Lodetti, littéralement effrayé par la vision d’un David mutilé par ce parcours du combattant a d’emblée renoncé, préférant préserver ses tibias fragiles pour le sol plus stable de la Prom’.
C’est Arnaud Folco qui a endossé le rôle de leader. Pourtant, à une demi-heure du départ, Arnaud avait décidé de rentrer à Nice sans prendre le risque de disputer l’épreuve. Mais, sur le chemin de l’embarcadère, notre guerrier n’a pu se résoudre à l’abandon. Avec une cheville encore en souffrance, il n’a cependant pas réussi une grosse performance en finissant en plus de 37 minutes.
Derrière, ce sont ni plus ni moins les trois espoirs de Courir à Peillon qui ont animé la queue du peloton. Très loin des 4 légionnaires victorieux, Christophe Blachon, Jérémy Payot et Franck Saffioti ont pris un départ prudent, prenant soin d’éviter les gigantesques flaques d’eau.
Après un étonnant premier tour à près de 15km/h, Christophe a vu ses deux comparses le doubler. Jérémy et Franck après s’être relayés comme des cyclistes tout au long de l’épreuve se sont livrés un beau mano-a-mano à l’avantage (encore une fois 😉 de ce dernier. La surprise fut de voir Christophe arriver très peu de temps après, en n’ayant cédé qu’une bonne minute malgré des douleurs en côte. Une progression par rapport à Grasse et la naissance possible d’une histoire d’amour avec les cross.
Course de l’Escalade de Genève
Visite de la ville de Genève, fondue suisse le soir, bières, et course pédestre étaient au programme des Peillonais partis vendredi chez nos voisins helvètes.
Cette épreuve à la renommée internationale a en effet ravi les participants par son ambiance festive mais aussi par son organisation au cordeau. Seul le froid titanesque a calmé les ardeurs de nos fougueux athlètes.
Nos compétiteurs ont pris part au 7km de samedi, l’épreuve reine.
Présent dans le Sas élite, Marc Taraud avait l’honneur de nous représenter parmi les cadors. Il s’en sort plus qu’honorablement en parcourant le tracé vallonné à 17km/h et surtout en faisant moins de 25 minutes (temps des champions paraît-il) et en se classant dans le top 100.
Quant à Julien Lodetti et Thierry Brunel, ils ont pour leur part disputé l’épreuve à une heure plus tardive. Avec le retour des températures largement en dessous de 0°c, ne favorisant pas les chronos, nos deux compères ont fait plus que se réchauffer, en parcourant pour le premier les 3 boucles à plus de 15km/h et pour le second, notre néo-coureur, bouclant lui l’épreuve sous les 44 ‘.
En finissant en moins de 35 minutes, Philippe montre qu’il reprogresse en tournant à plus de 12km/h.
Bravo également à Mario Bulgheroni et Gilles Hannecart .
Résultats course de l’escalade 7km