« Courir à Peillon » présent au marathon de Berlin!
Record du monde battu !!
Pas sur qu’il y ait une quelconque relation de cause à effet mais qui sait !?…
Cela faisait plus d’un an que le marathon de Berlin nous trottait dans la tête. Alors il aura fallu participer à un tirage au sort (malheureusement tous ne seront pas retenus), s’inscrire, puis réserver : avions, appartement, et bien évidemment… s’entrainer!
Au final nous étions 10 à faire le voyage, dont 4 coureurs : Marc et Annick Waltzer, Julien et Carine Waltzer, la famille Laroque au grand complet et enfin Jean-Claude et Antoine Formissuzaine .
Grâce à notre gentil G.O de voyage, JC, nous sommes arrivés à tous nous retrouver, vendredi soir, dans un grand appartement situé dans l’ancien secteur français de Berlin. Appartement certes spacieux mais présentant cependant quelques carences notamment en éclairage et en passoire. Quant au propriétaire Allemand, un vrai businessman : rigoureux et qui aura su nous embrouiller pour nous soutirer en début et fin de séjour, quelques euros supplémentaires ne figurant pas sur le contrat de départ (français=pigeons ?). Malgré tout, à 20min en métro du centre ville, ce « petit pied à terre » nous aura bien convenu.
N’oubliant pas les raisons de notre venue ici, vendredi soir : pâtes préparées par Angélique et David. S’en suivit une discussion animée sur les rythmes scolaires (on avait dit qu’on aborderait pas ce sujet !!) puis un tarot dans la chambre de Carine et Julien (ah non c’était le salon en fait !).
Samedi.
Un week-end marathon n’en est pas pas un s’il n’y a pas passage au village. Ce dernier se situait sur l’ancien aéroport de Tempelhof (il servait de pont aérien pour les Français et les Anglais lors de la guerre froide, et fut aussi un camp de prisonniers pendant la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui il n’est plus en service.). Qu’en dire ? IMMENSE! Des stands partout, un espace monstrueux, on en avait déjà pris plein les yeux et les jambes pour tout traverser. Au moment de récupérer les dossards une hôtesse nous accrochait une sorte bracelet en papier au poignet en baragouinant un truc en allemand. Ich bin compris ? Non ! Mais qu’importe…Utilité? certainement pour aller et venir dans le village….
C’est le jour des enfants, Bettina et Mathilde dans les starting-block prêtes à fouler le tarmac au milieu de centaines de petits enfants tous aussi blonds les uns que les autres. Il fallait tourner autour des plots situés autour d’un immense ballon BMW.
Le reste de la journée fut consacrée au tourisme : Alexanderplatz (très sympa l’ambiance) où nous avons mangé des currywurtz et bu quelques bières ;
les vestiges du mur de Berlin ;
la visite de Check Point Charly (que Dav avait connu avant la chute du-dit mur) ;
la porte de Brandebourg avec une petite montée en pression pour les marathoniens lorsque nous avons aperçu la ligne d’arrivée franchie par les rollers-men !
Enfin pour conclure la journée en beauté nous sommes rentrés pour manger … des pâtes, avons discuté du logiciel de David permettant de gérer les finances pendant le week-end (« c’était pas plus simple un pot commun ? »).
Nous avons aussi préparé nos tenues, compté nos gels, défini l’heure, affuté nos stratégies …
Dimanche.
6h du matin, le réveil sonne enfin ! Nous sommes bien excités et David et JC en profitent pour mener une petite discussion sur la Palestine. Avec Antoine nous préférons nous esquiver, il est un peu tôt pour de la géo-politique !
Métro – marche à pied – entrée dans l’immense parc qui sert de consigne et de sas de départ ? Et bien non ! Nous nous voyons l’entrée refusée! La raison? Nous avions retiré de nos poignets le fameux bracelet…
Antoine peut passer (il l’a gardé lui!), Jean-Claude arrive à se faufiler mais pour David et moi, c’est nein ! Pourtant nous avons tout tenté : sourires, énervements, corruption (bon sans pognon il faut avouer que ça marche (beaucoup) moins bien)…Ils ne veulent rien savoir et nous intiment assez fermement l’ordre de dégager l’entrée. Nous avions pourtant notre dossard et notre puce mais pour récupérer un nouveau bracelet il nous fallait des papiers d’identité (et ça, ben on avait pas :(!)
Franchement courir avec un passeport, quelle idée!
Seule chance: nos supporters! Mais il est déjà 9h20, ils ont 5 minutes de marche + 20 minutes de métro + encore de la marche, c’est mort !
Carine pense alors à photographier nos passeports, nous les envoie (mais c’est où pour utiliser les données à l’étranger ???) et ils acceptent enfin de nous laisser passer ! Il est 9 h 30, on dépose nos affaires, on fonce vers nos sas qui se situent biiien loin, on traverse des queues de cinquantaines de personnes qui attendent patiemment de pouvoir faire un p’tit caca et louperont, j’en suis sur, le départ alors qu’il y a un sous-bois juste à côte, « sont fous ces allemands ! », on se place et 20 secondes après …c’est le départ ! Ouf ! La phrase était longue mais représente bien la tension ressentie pendant cette demie heure.
Le départ est plus cool ! Je cherche mon allure, me cale sur du 4 minutes 15 au km et c’est parti.
0-10 km : 42 min 30, c’est parfait !
10-20 km : 42 min 20, c’est parfait !
20-30 : 44 min 30, ouille c’est un peu plus dur !
30-40 : 55 min 30, voila tout est dit !
Au final 3 h 17 minutes bien loin des 3h espérées.
Le marathon est très plat, pas de vent, température idéale, des spectateurs et de la musique partout, mais quand les jambes ne veulent plus, et bien…elles ne veulent plus !
Le passage sous la porte de Brandebourg ainsi que les encouragements de nos spectateurs me redonnent le sourire sans compter la bière offerte à l’arrivée, un pur moment de bonheur.
Mes copains du club termineront un peu plus tard. David en battant son record sans parvenir à passer sous les 3 h 30, Jean-Claude qui espérait aussi… (un petit foot le samedi précédent aura peut-être (?) eu raison de ses ambitions), et enfin Antoine, le sage, qui aura revu ses ambitions à la baisse, terminera en dessous des 4 h.
Bravo à nous tous !
L’après-midi,pour clore ce périple Berlinois, nous nous sommes reposés sur un bateau en buvant de la bière (et oui encore!),
avons perdu Jean-Claude au mémorial de l’holocauste (c’est possible!),
vu le mur de Berlin tagué et coloré pour Annick et Carine (les relous),
humé le fumet d’un restaurant typique malheureusement complet (putain pourquoi on n’a pas réservé ??!!), mangé une sauskraut dans un restaurant bien moins typique et, pour finir, apprécié, grâce à Franck, la victoire de l’OgcNice face au rival monégasque à sa juste valeur (mais là je mélange un peu la chronologie des événements je crois).
Bilan ? ich bin très bien! On y retourne?
Merci à nos supporters et supportrices présents à Berlin et à tous les membres du club pour leur soutien à distance. On espère avoir dignement représenté le club à l’étranger !
Julien (texte arrangé par Carine).
Un article extraordinaire à l’image de votre voyage ! Qu’est ce que ça donne envie ! J’ai bien aimé dans les textes les petits détails qui trouvent leur importance plus loin dans l’histoire : exemple le bracelet. Super en tout cas !
Merci Franck !
Le prochain déplacement il faudra que tu sois avec nous !
De l’humour, du stress, des infos touristiques… on s’y croirait ! Bravo aux courageux coureurs !!!!
bravo a vous tous