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– Entretien avec … Laurent Bermon

 

Lorsqu’il était « Coureur à Peillon » il était surnommé le guerrier. Sa photo d’une arrivée au sprint aux foulées Contoises est restée dans toutes les mémoires.
Il a depuis grandement étoffé son palmarès. Vainqueur d’un grand nombre de courses il a également été champion départemental de cross et a fait exploser ses chronos sur piste.
Actuellement blessé nous espérons le voir rapidement accrocher un dossard. Il a gentiment accepté de répondre à nos questions.
Bienvenue Laurent Bermon !

Salut Lolo, tu as terminé 4ème en 2011, 3ème en 2012, 6ème en 2013 et 2ème en 2015 de la Monta-Cala. Aurons-nous la chance de te voir en 2018 et surtout … tu la gagnes cette année ?

– Si j’arrive à revenir de ma blessure !
Cette année je vais essayer de venir en relais avec Esteban pour faire plaisir à son papy !

Tu es un touche à tout (route, cross, piste, quelques excursions en Trail). Comment te définirais-tu en tant que coureur ?

– A mes débuts j’ai effectivement touché à tout.
Depuis 3 ans je me suis spécialisé dans les cross et la piste. Je n’aime plus trop la route.

Lorsque tu étais licencié chez Courir à Peillon tu étais surnommé le guerrier. J’ai appris que tu entrainais des jeunes à l’ASD Menton. Essaies-tu de leur inculquer ces valeurs qui te sont si chères ?

– Depuis que je me suis blessé (double fracture malléole externe) les jeunes de l’ASD Mentonnais m’ont permis de garder un pied dans l’athlétisme. Ils m’ont beaucoup aidé mentalement. En échange je leur amène un peu de rigueur, d’expérience. Nous avons des jeunes très réceptifs.
Inviter l’académie de Peillon serait un de mes projets par ailleurs !

Nous viendrons avec plaisir ! Pour terminer quand prévois-tu ton retour et quelles seront alors tes ambitions ?

– Pour 2018, je suis un peu dans l’inconnu. Je prévois de retirer mon matériel en septembre.
Si tout se passe bien, je viserai un top 50 aux championnats de France de cross 2019.

Merci pour tout Lolo et on croise les doigts pour ton retour.

– S’inscrire à la MC et au Trail

Les inscriptions en ligne sont ouvertes.
Ne trainez pas, pour des raisons de sécurité et de logistique seuls les 300 premiers inscrits pourront courir.

JE M’INSCRIS

Pour ceux, celles qui souhaitent s’inscrire par courrier, il vous suffit de renvoyer les informations contenues sur le flyer au :
COURIR A PEILLON
74, avenue Cernuschi
Le Mexico
06100 Nice

– Entretien avec … Walter Collazuol

Il diavolo Sarde aprente les routes et les chemins de la vallée du Paillon tout au long de l’année, en courant ou à vélo. 
Il a participé aux deux premières éditions du trail de Peillon, en terminant notamment trempé l’édition dantesque sous des trombes d’eau. 
Il a gentiment accepté de répondre à quelques une de nos questions en abordant notamment le côté technique de la compétition. Il est le premier en 2018 à nous confier ses impressions. 

– Salut Walter Collazuol. Tu as participé aux 2 éditions du trail de Peillon, comment le définirais-tu ? 

L’entraîneur d’une équipe de foot dit à ses joueurs de ne jamais sous-estimer l’adversaire. Dans le trail il est essentiel de ne pas sous-estimer le parcours.

Le petit trail de Peillon, fait de ses 17 km et moins de 1000 mètres de D+
peut facilement induire en erreur, même les coureurs les plus aguerris qui ne connaissent pas le parcours.

La ligne de départ est sur la route de Saint-Thècle, on sent respirer tout proche le Paillon.

Sur la ligne de départ on peut facilement se retrouver à côté de quelques champions de notre Région (en 2017 on en était à la deuxième édition et on enregistrait environ 80 participants, avec une très bonne ambiance).

Jusqu’au petit tunnel qui détermine le vrai départ du tracé trail, où nous commençons à douter de nous-même.

– Quels en sont ses points forts ? 

J’aime bien cette compétitions, pas très loin de la maison, pas trop longue, mais je tiens à souligner bien technique.
Un vrai banc d’essai pour savoir où on en est dans la préparation pour des compétitions plus longues. Cette année je voudrais participer à l’ultra trail des Alpes Maritimes.

Comme je disais c’est un petit parcours, mais très varié.

Les organisateurs se sont donnés du mal pour modeler cette jolie boucle entre le Paillon, Saint-Thècle et le caractéristique village de Peillon.

– Avec quel autre trail tu lui trouverais des points communs ?

Si on veut faire un commentaire sur le Dénivelé, là aussi on peut imaginer que le 900 mètres de D+ peut nous permettre de garder nos moyens de rêver, mais à la fin quand on commence à courir sur des pierres qui ressemblent à des lames et dans certaines montées on pense presque être sur une course de sky running, on peut vite regretter d’être parti trop fort.

– Tu as réalisé à chaque fois environ 2 h 12, est-ce que l’on te verra en 2018 et surtout est-ce que tu amélioreras ce chrono ? 

Pour finir, je participerai encore encore cette année, j’essayerai d’améliorer mon temps (env 2 heures 12) et finaliser ma préparation pour le Triathlon de Cannes.

Merci beaucoup Walter et rendez-vous le 10 juin !

– Entretien avec … Irène Fiore

Elle est la caution gentillesse et bonne humeur des courses du 06. Infatigable, elle forme avec Jean Pierre Fiore un couple sportif comme il n’en existe sans doute pas beaucoup.
La merveilleuse Irene Fiore a accepté de répondre à quelques questions :

– Tu participes depuis de nombreuses années à la Monta-Cala de Peillon. Pourquoi reviens-tu chaque année et surtout, aurons-nous la chance de vousretrouver encore cette année Jean-Pierre et toi ?

Oui, nous viendrons en 2018 courir au pays des Paillons. La raison de notre fidélité est que chaque année nous sommes accueillis comme si nous étions de la famille.

– Qu’est ce que c’est pour toi une course et une organisation réussie ?

La réussite d’une course est assez simple : déjà recevoir un accueil chaleureux.
Ensuite avoir un bénévole au bon endroit et évidemment de bons ravitos.
Je n’aime pas quand il y a un cumul podium scratch + catégories.
Enfin et si c’est possible, c’est plus sympa quand les 3 premiers de toutes les catégories sont récompensés.

– As-tu des objectifs sportifs pour l’année 2018 ?

Nous avons toujours des projets !
Courir 25 km à la Sainté Lyon puis un Marathon en Moldavie.
Enfin et pour le plaisir de multiples courses par ci par là évidemment avec mon amoureux.
Nous commencerons par la Prom’ Classic en janvier 2018.

– Merci Irène !

– Entretien avec … Marc Waltzer

Marc Waltzer tient le micro depuis la première édition de la Monta-Cala en 2009. Il donne de sa personne et de ses cordes vocales chaque année et a accepté de répondre à quelques questions.

– Marc, tu es le speaker de la course depuis 2009, comment t’es tu retrouvé sur ce poste et surtout, seras-tu encore la voix de Peillon cette année ?

Au départ, c’était surtout par souci d’économie que l’on m’a donné le micro, et maintenant il faut payer cher pour me le reprendre !

– Comment prépares-tu tes interventions ? Tu analyses tous les résultats des courses ?

Je suis depuis tant d’années dans le milieu de la course que je n’ai pas trop besoin d’aller voir voir sur internet.
J’ai juste besoin de me renseigner sur les performances des coureurs en présence. Quand j’ai un petit trou il me suffit de me rapprocher de Jeremy Payot et de Franck Saffioti pour avoir tous les détails : poids, taille, âge, records, projets de tous les coureurs du 06 et 83… j’ai aussi l’option de passer un petit coup de fil en Bretagne chez l’ami Stéphane Goile, la bible de la course à pied.

– Des nouveautés pour cette année ?

Pour cette année je comptais couper la musique de fond et chanter quelques chansons en niçois, mais on me l’a déconseillé ! Ou alors je vais peut être faire le commentaire bilingues, Niçois – Francais.
Plus sérieusement je vais essayer de donner la parole aux coureurs, et pas simplement aux premiers, afin de valoriser un maximum tous ceux qui font le succès de la course à pied dans le 06 depuis de longues années.

– Peux-tu nous montrer que tu n’es pas un imposteur et nous parler de tes différents records et de tes meilleures performances sportives ?

Dans une autre vie j’étais coureur à pied c’est vrai et sans être accro aux chronos, mais en courant pas mal de km hebdomadaires.
Je tournais à 16km sur l’heure, un petit peu moins de 3h sur un des rares marathons que j’ai couru (je n’étais pas un passionné de longues distances à part peut être le marathon du Médoc, mais celui là est un peu particulier).

– Tu as été le président du club et tu en es encore le président d’honneur. Qu’est ce qui te motive encore ?

J’ai été le président de Courir à Peillon pendant quelques années avec bonheur, depuis la création en 2007 jusqu’en 2014.
La course à pied fait donc partie de ma vie comme encore deux ou trois passions qui ne me lâchent pas mais c’est surtout la joie de côtoyer toute cette bande de joyeux fêtards (comme disait Moustaki) qui sans se prendre la tête arrivent à marier, sport, amitié, convivialité… qui me motive à ne pas me retirer et à donner encore un petit coup de main (et de temps en temps quelques avis contraires afin de calmer les ardeurs des plus entreprenants) Le club de Courir à Peillon par ses valeurs, et tous ses adhérents le méritent bien.

– Entretien avec … Jérémy Payot

Il est le créateur et l’un des principaux « débroussailleur » du Trail de Peillon. Jeremy Payot, le futur heureux papa d’un petit garçon, nous livre quelques informations sur le parcours.

– Salut Jérém, as-tu beaucoup testé de parcours avant de finaliser celui-ci ?

Réellement, je ne sais plus, je dirais 3 ou 4 parcours pour avoir une première ébauche du parcours. Après si on superpose les 3 ou 4 parcours testés, ils se ressemblent à 50% minimum
Dans un premier temps, j’ai été épaulé par les membres de Blausasc Trail, ils m’ont fait découvrir de nouveaux sentiers, donné leurs avis sur certains passages et m’ont accompagné lors des 1ères reconnaissances. Après il a fallu déterminer le sens de la courses, les zones à créer et à nettoyer. Une fois cela terminé, j’ai dévoilé le parcours aux membres du club, nous avons fait de nouvelles reconnaissances [un peu sauvages] avant d’entamer la phase création/nettoyage.

– Quels en sont les points forts ?

Je pense le profil varié de la course, le paysage, le passage dans le village de Peillon et avec un peu de chance la possibilité de croiser des chevaux et chèvres sauvages.

– Comment le définirais-tu ?

La première moitié est une succession de côtes et de faux plats montant sur terrain techniques, c’est une partie ou il faut être particulièrement vigilant. La deuxième moitié est plutôt roulante, les personnes qui auront bien géré leurs efforts devraient y faire la différence.

– Avec quels autres trails pourrais-tu le comparer ?

Il ressemble un peu au Trail des Limaces (BLAUSASC ) et de Laïssa Coure (PEILLE) pour ce qui est des sentiers empruntés. Après niveau profil et paysage on pourrait y trouver des similitudes avec … euh … je n’en ai pas qui me viennent en tête, il est donc unique !

– Est-ce que l’on peut attendre des innovations cette année ?

Le Trail de 17km devrait peu changer, on a eu de très bons retours sur les 2 premières éditions, mais il est possible qu’une jolie surprise améliore grandement le panorama. On est en train de chercher un nouveau parcours qui remplacerait la Monta-Cala de 9km.

– Quel est ton passage préféré de la course ?

Le passage sur crête qui est la partie plus technique selon moi car elle offre une vue à 360°, on surplomb le village de Peillon et on y croise des chèvres sauvages. C’est également l’endroit dans lequel on a passé le plus de temps à débroussailler et celui qui m’a le plus égratigné lors des reconnaissances, c’est pour dire à quel point je tenais à passer par là.

– Le record est détenu par Stéphane Giordanengo en 1 h 30 environ, est-ce que tu crois qu’il peut être battu ?

Stéphane était en grande forme lors de cette course, il est très à l’aise lorsque le terrain devient technique, au ravitaillement du village de PEILLON (Mi-course) son avance était déjà importante sur le deuxième, je pense qu’il a volé sur les cailloux . Le reste du parcours est composé principalement de descentes rapides et c’est également un autre de ses points forts. Donc oui, le record peut être battu mais ça sera loin d’être facile, le prétendant devra être complet et affuté.

– Entretien avec … Stéphane Giordanengo

Il est le dernier vainqueur du trail de Peillon ainsi que le recordman de l’épreuve. Vainqueur d’un grand nombre de courses il est celui qui rédige avec talent et humour les articles de course à pied sur Nice-Matin. Il a accepté de répondre à nos questions et d’ouvrir le bal des entretiens pour la page FB. Merci Stéphane Giordanengo

– Tu es le vainqueur en titre et le recordman de l’épreuve :

Cette année ce n’était que la 2ème édition, et pour la première je crois savoir que le temps n’était pas de la partie et que les 2 premiers, Guillaume Besnard et Sébastien Poesy, ont couru sous des trombes d’eau, j’avais donc un avantage pour améliorer leur chrono ?

– Pourrais-tu définir ce trail en quelques mots ?

D’aucuns pourraient croire que ce que je vais dire est du chauvinisme car je suis originaire de la vallée du Paillon, mais ce n’est pas le cas : c’est un des plus beau parcours de trail court de tout le 06 ! Il est à la fois physique et très technique, il y a des rochers de partout sur le parcours !

– Lui trouves-tu des points communs au niveau du parcours et des points de vue avec d’autres trails ?

Pour les points communs, le plus évident est celui avec feu la laissa couré de Peille, qui passait tout près et offrait à la fois le même genre de terrains trés rocailleux et techniques, et à peu prés les mêmes vues sur la vallée du Paillon et le vallon de Laghet. Sinon certaines parties font penser aux voies romaines du trail des Baous de St Jeannet. Il y a aussi des points communs avec les trails de la Turbie et de Eze. Mais bon malgré toutes ces similitudes, le trail de Peillon a sa propre identité, il est unique, et quand on connaissait certains sentiers avant que la course n’existe, on voit que ses organisateurs ont fait un travail de malade et sont réellement impliqués dans leur manifestation !

– Penses-tu pouvoir améliorer ton chrono l’an prochain ?

Je ne penses pas non. J’ai eu un très gros pic de forme cette année, qui a duré 4 semaines, du 30 avril jusqu’au 28 mai, jour du trail de Peillon. J’en ai eu un autre en juillet, de 4 semaines également, mais je suis alors tombé sur le genou, j’ai du couper presque un mois, et depuis je ne retrouve plus les sensations que j’ai eu durant ces 2 périodes. Si on ajoute mon récent passage dans la catégorie master, je ne crois pas pouvoir faire mieux non !

– Est-ce qu’un trailer de la région pourrait rivaliser avec toi ?

Il n’y en a malheureusement pour moi pas qu’un ! Julien Navarro, Jonathan Moncany, Joel Artieri, Quentin Succo, Thomas Lemaitre, Sylvain Camus,Thibaud David, Sébastien Poesy, Yohan Viani, Mickael Gasc, Hugo Deck, Rafael Martinez, Kevin Le Guern, Guillaume Besnard, Loic Fabre, Loic Franco, Germain Grangier… Il n’y a pas assez de caractères sur mon clavier pour lister tous les traileurs de la région qui m’ont mis une fessée récemment…!

– Un mot sur tes objectifs à venir ?

J’ai commencé une prépa 10 km il y a une semaine et demi, en vue de la Prom Classic. Ca fait longtemps que je n’ai pas fait un 10 km roulant, j’ai envie de voir où j’en suis sur la distance. Ensuite il y aura le Cannes Urban Trail, puis la finale du Défi 4 à Borme les Mimosa le 11 février. Et intercalés, le trail du pic des fées à Hyères, la corrida de St Paul de Vence, et les 12 bornes de Gorbio. Un peu plus loin le marathon de Paris.

– Merci Stéphane pour tes réponses et rendez-vous le 10 juin 2018