Pour récupérer le fichier GPX, il suffit d’aller sur le site hébergeur du parcours
I) Trail – Camin Dei Cabras
II) Monta-Cala
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I) Trail – Camin Dei Cabras
II) Monta-Cala
La formigheta, les tous petits !
Bravo aux 137 petits courageux, et bravo à l’école de Lucéram qui remporte encore cette année le challenge scolaire.
Nous n’oublions toutes les autres écoles qui se sont investies dans ce petit projet, notamment l’école de Ste Thècle de Peillon.
Il diavolo Sarde aprente les routes et les chemins de la vallée du Paillon tout au long de l’année, en courant ou à vélo.
Il a participé aux deux premières éditions du trail de Peillon, en terminant notamment trempé l’édition dantesque sous des trombes d’eau.
Il a gentiment accepté de répondre à quelques une de nos questions en abordant notamment le côté technique de la compétition. Il est le premier en 2018 à nous confier ses impressions.
– Salut Walter Collazuol. Tu as participé aux 2 éditions du trail de Peillon, comment le définirais-tu ?
L’entraîneur d’une équipe de foot dit à ses joueurs de ne jamais sous-estimer l’adversaire. Dans le trail il est essentiel de ne pas sous-estimer le parcours.
Le petit trail de Peillon, fait de ses 17 km et moins de 1000 mètres de D+
peut facilement induire en erreur, même les coureurs les plus aguerris qui ne connaissent pas le parcours.
La ligne de départ est sur la route de Saint-Thècle, on sent respirer tout proche le Paillon.
Sur la ligne de départ on peut facilement se retrouver à côté de quelques champions de notre Région (en 2017 on en était à la deuxième édition et on enregistrait environ 80 participants, avec une très bonne ambiance).
Jusqu’au petit tunnel qui détermine le vrai départ du tracé trail, où nous commençons à douter de nous-même.
– Quels en sont ses points forts ?
J’aime bien cette compétitions, pas très loin de la maison, pas trop longue, mais je tiens à souligner bien technique.
Un vrai banc d’essai pour savoir où on en est dans la préparation pour des compétitions plus longues. Cette année je voudrais participer à l’ultra trail des Alpes Maritimes.
Comme je disais c’est un petit parcours, mais très varié.
Les organisateurs se sont donnés du mal pour modeler cette jolie boucle entre le Paillon, Saint-Thècle et le caractéristique village de Peillon.
– Avec quel autre trail tu lui trouverais des points communs ?
Si on veut faire un commentaire sur le Dénivelé, là aussi on peut imaginer que le 900 mètres de D+ peut nous permettre de garder nos moyens de rêver, mais à la fin quand on commence à courir sur des pierres qui ressemblent à des lames et dans certaines montées on pense presque être sur une course de sky running, on peut vite regretter d’être parti trop fort.
– Tu as réalisé à chaque fois environ 2 h 12, est-ce que l’on te verra en 2018 et surtout est-ce que tu amélioreras ce chrono ?
Pour finir, je participerai encore encore cette année, j’essayerai d’améliorer mon temps (env 2 heures 12) et finaliser ma préparation pour le Triathlon de Cannes.
Merci beaucoup Walter et rendez-vous le 10 juin !
Il est le dernier vainqueur du trail de Peillon ainsi que le recordman de l’épreuve. Vainqueur d’un grand nombre de courses il est celui qui rédige avec talent et humour les articles de course à pied sur Nice-Matin. Il a accepté de répondre à nos questions et d’ouvrir le bal des entretiens pour la page FB. Merci Stéphane Giordanengo
– Tu es le vainqueur en titre et le recordman de l’épreuve :
Cette année ce n’était que la 2ème édition, et pour la première je crois savoir que le temps n’était pas de la partie et que les 2 premiers, Guillaume Besnard et Sébastien Poesy, ont couru sous des trombes d’eau, j’avais donc un avantage pour améliorer leur chrono ?
– Pourrais-tu définir ce trail en quelques mots ?
D’aucuns pourraient croire que ce que je vais dire est du chauvinisme car je suis originaire de la vallée du Paillon, mais ce n’est pas le cas : c’est un des plus beau parcours de trail court de tout le 06 ! Il est à la fois physique et très technique, il y a des rochers de partout sur le parcours !
– Lui trouves-tu des points communs au niveau du parcours et des points de vue avec d’autres trails ?
Pour les points communs, le plus évident est celui avec feu la laissa couré de Peille, qui passait tout près et offrait à la fois le même genre de terrains trés rocailleux et techniques, et à peu prés les mêmes vues sur la vallée du Paillon et le vallon de Laghet. Sinon certaines parties font penser aux voies romaines du trail des Baous de St Jeannet. Il y a aussi des points communs avec les trails de la Turbie et de Eze. Mais bon malgré toutes ces similitudes, le trail de Peillon a sa propre identité, il est unique, et quand on connaissait certains sentiers avant que la course n’existe, on voit que ses organisateurs ont fait un travail de malade et sont réellement impliqués dans leur manifestation !
– Penses-tu pouvoir améliorer ton chrono l’an prochain ?
Je ne penses pas non. J’ai eu un très gros pic de forme cette année, qui a duré 4 semaines, du 30 avril jusqu’au 28 mai, jour du trail de Peillon. J’en ai eu un autre en juillet, de 4 semaines également, mais je suis alors tombé sur le genou, j’ai du couper presque un mois, et depuis je ne retrouve plus les sensations que j’ai eu durant ces 2 périodes. Si on ajoute mon récent passage dans la catégorie master, je ne crois pas pouvoir faire mieux non !
– Est-ce qu’un trailer de la région pourrait rivaliser avec toi ?
Il n’y en a malheureusement pour moi pas qu’un ! Julien Navarro, Jonathan Moncany, Joel Artieri, Quentin Succo, Thomas Lemaitre, Sylvain Camus,Thibaud David, Sébastien Poesy, Yohan Viani, Mickael Gasc, Hugo Deck, Rafael Martinez, Kevin Le Guern, Guillaume Besnard, Loic Fabre, Loic Franco, Germain Grangier… Il n’y a pas assez de caractères sur mon clavier pour lister tous les traileurs de la région qui m’ont mis une fessée récemment…!
– Un mot sur tes objectifs à venir ?
J’ai commencé une prépa 10 km il y a une semaine et demi, en vue de la Prom Classic. Ca fait longtemps que je n’ai pas fait un 10 km roulant, j’ai envie de voir où j’en suis sur la distance. Ensuite il y aura le Cannes Urban Trail, puis la finale du Défi 4 à Borme les Mimosa le 11 février. Et intercalés, le trail du pic des fées à Hyères, la corrida de St Paul de Vence, et les 12 bornes de Gorbio. Un peu plus loin le marathon de Paris.
– Merci Stéphane pour tes réponses et rendez-vous le 10 juin 2018